Magrin Géraud, Seck Sidy Mohamed, Fall Sérigne Modou.
2006. Ressources territoriales des communautés rurales et développement local : un rendez-vous manqué de la décentralisation au Sénégal ?.
In : Forum sous-régional du GRDR sur le développement local : migration, citoyenneté, développement Bassin du fleuve Sénégal, Saint-Louis, 13 au 16 décembre 2006. GRDR
|
Version publiée
- Français
Utilisation soumise à autorisation de l'auteur ou du Cirad. document_540596.pdf Télécharger (163kB) | Prévisualisation |
Résumé : La décentralisation est territogène (voir Antheaume, Giraut 2005). Au Sénégal, la formation de centaines de communautés rurales à partir de la loi 72-02 du 1er février 1972,3 crée autant de territoires,4. Le transfert progressif de compétences - à travers notamment les lois de 19965 - a donné de la consistance à ces nouveaux territoires. Ces compétences relèvent d'une part du domaine socio-éducatif (santé, éducation, culture, jeunesse et sports), d'autre part de la gestion du territoire et de la planification du développement (domaines, environnement et gestion des ressources naturelles, urbanisme et aménagement du territoire, planification). Elles renvoient à deux des principaux effets positifs attendus de la décentralisation: l'amélioration de la fourniture de biens et services publics aux populations d'une part, la planification et l'animation du développement local d'autre part. Les principales contraintes actuelles renvoient à des questions d'articulation, verticale ou horizontale. De l'Etat central vers les niveaux locaux, certaines compétences clé ne sont pas transférées - comme l'eau (voir Magrin, Mar 2006) ou les ressources minières -, quand d'autres ressources sont officiellement transférées, mais avec de fortes ambiguïtés (foncier, ressources végétales (voir Ribot 2007)). Les relations entre acteurs de niveau local posent aussi problème, pour gérer des limites entre territoires, notamment entre communes urbaines et communautés rurales, ou encore les relations entre les territoires des collectivités locales et ceux encore gérés directement par l'Etat, comme les aires protégées. Il s'agit ici, à partir des recherches menées par le GIRARDEL, de présenter quelques réflexions sur les contraintes qui pèsent sur les communautés rurales sénégalaises pour gérer et valoriser les ressources de leur territoire.
Classification Agris : E14 - Économie et politique du développement
Auteurs et affiliations
- Magrin Géraud, CIRAD-TERA-UPR Territoire et information (SEN)
- Seck Sidy Mohamed, Université Gaston Berger (SEN)
- Fall Sérigne Modou, Université Gaston Berger (SEN)
Autres liens de la publication
Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/540596/)
[ Page générée et mise en cache le 2024-03-23 ]