Agritrop
Accueil

Etude de l'effet de différents niveaux de fourrage vert sur l'alimentation d'ovins au pâturage et à l'aube en zone tropicale humide

Cobo Emilie. 2007. Etude de l'effet de différents niveaux de fourrage vert sur l'alimentation d'ovins au pâturage et à l'aube en zone tropicale humide. Montpellier : UM2, 54 p. Mémoire de master 2 : Biologie géosciences agroressources et environnement. Productions animales en régions chaudes : Université Montpellier 2

Mémoire
[img]
Prévisualisation
Version publiée - Français
Utilisation soumise à autorisation de l'auteur ou du Cirad.
ID542463.pdf

Télécharger (26MB) | Prévisualisation

Résumé : Pour améliorer les productions animales en zone tropicale humide, des recherches conduites à l'INRA Antilles-Guyane visent à améliorer l'alimentation au pâturage, qui est le mode de gestion le plus répandu dans les pays du Sud mais toutefois moins connus que l'auge. Les principaux facteurs de l'ingestion qui distinguent le pâturage de l'auge sont à la fois liés au fourrage caractéristiques prairial es) et à l'animal (comportement alimentaire). De nombreuses études ont montré que l'augmentation des quantités proposées améliorait l'alimentation au pâturage, notamment dans des prairies tempérées. Une étude a été conduite à l'URZ du CRAG, pour tester cet effet au pâturage et à l'auge par des mesures de l'ingestion, de la digestibilité, du comportement alimentaire et des dynamiques digestives. Parallèlement, une approche méthodologique de la mesure de l'ingestion au pâturage suivant plusieurs méthodes (méthode de référence à l'auge, azote fécal et SPIR), a été réalisée afin d'apprécier l'aptitude des diverses méthode à estimer l'alimentation au pâturage. Au pâturage, la digestibilité du fourrage prélevé est supérieure par rapport à l'auge. En revanche, l'ingestion est plus faible et la résultante, la fraction ingérée et digérée, est inférieure, de 16 % par rapport à l'auge. La faible densité de la prairie a pu limiter la préhension de grosses bouchées au pâturage. Même en accroissant leur durée d'ingestion (+1h20) par rapport aux animaux à l'auge, les béliers n'ont pu accroître leur ingestion. Sans compter qu'au pâturage, les béliers ont utilisé une partie du temps d'ingestion à développer un comportement sélectif qui a d'ailleurs conduit à une plus grande digestibilité de leur régime. Les niveaux de fourrage proposés au pâturage n'ont eu aucun effet significatif sur l'ingestion ou la digestibilité. Il aurait fallu que le fourrage proposé ait une préhensibilité accrue, pour une meilleure efficacité de prélèvement de fourrage par bouchée. A l'auge, la digestibilité et l'ingestion ont été augmentées au niveau haut, du fait respectivement, de la possibilité de tri, différent de celui au pâturage, et de la densité de fourrage élevée dans les bacs en niveau haut. De plus, les diverses méthodes utilisées pour déterminer l'ingestion et la digestibilité présentent des tendances générales, proches de celle obtenue avec la méthode de référence à l'auge. L'azote fécal et. la SPIR peuvent donc être utilisés dans les études 'alimentation, à condition que les gammes étalons soient élargies, en particulier dans le cas de la SPIR. Ainsi, l'étude se poursuit afin de conforter les hypothèses avancées mais surtout pour obtenir des données au pâturage, qui est un mode de conduite différant de l'auge, avec ses propres facteurs de l'ingestion.

Classification Agris : L51 - Physiologie animale - Nutrition
L02 - Alimentation animale

Auteurs et affiliations

  • Cobo Emilie, CIRAD-BIOS-US Formation en élevage (FRA)

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/542463/)

Voir la notice (accès réservé à la Dist) Voir la notice (accès réservé à la Dist)

[ Page générée et mise en cache le 2022-10-03 ]