Cobo Emilie. 2007. Alimentation des petits ruminants : comparaison ovin-caprin. Année universitaire 2006-2007. Montpellier : UM2, 31 p. Mémoire de master 2 (Synthèse bibliographique) : Biologie, géoscience, agroressources et environnement. Productions animales en régions chaudes : Université Montpellier 2
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Résumé : Après de nombreuses études réalisées essentiellement sur l'alimentation ovine, les chercheurs se sont intéressés aux caprins et plus particulièrement à leur comportement alimentaire au pâturage. Pendant longtemps, les caprins ont été comparés aux ovins du fait de leur ressemblance anatomique et physiologique. Mais, les caprins se différencient des ovins à plusieurs niveaux. Du point de vue morphologique, les chèvres, dont la forme générale est plus anguleuse, portent un pelage constitué de poils et non de laine comme chez les ovins. De plus, leur comportement sélectif ainsi que leur préférence alimentaire ont des conséquences directes sur les processus d'ingestion et de digestion. Sur parcours, les caprins consomment en majorité des plantes ligneuses grâce à leur capacité à se tenir debout sur leur patte arrière et à grimper. Au contraire, les ovins préfèrent ingérer des plantes de la strate herbacée. Par ailleurs, les caprins présentent un large spectre alimentaire c'est-à-dire qu'ils consommer aussi bien des ligneux que des herbacées. Cette caractéristique alimentaire leur confere la capacité d'exploiter les ressources végétales disponibles tout au long de l'année. De plus, le comportement de tri est plus marqué chez les chèvres dont les lèvres mobiles permettent la préhension d'espèces fourragères appétées mais aussi des parties de plante préférées. De par leur particularité physiologique, les caprins sont également aptes à digérer des plantes riches en cellulose, lignine et tanin. Grâce à l'ensemble de ces caractéristiques, les caprins sont mieux adaptés à exploiter les fourrages pauvres des milieux difficiles. Cela leur assure également une efficacité alimentaire supérieure puisque la production laitière des caprins est beaucoup plus élevée au kg de poids vif que celle des meilleurs vaches laitières. Dans certains cas, l'association de ces deux espèces permet une bonne gestion du milieu en évitant sa fermeture par la consommation des ligneux via les caprins et en contrôlant la strate herbacée par les ovins. Ainsi, l'étude des régimes alimentaires des herbivores et de leur relation avec la végétation est nécessaire pour assurer une conduite du troupeau adéquate aux productions animales, tout en maintenant la dynamique du milieu.
Mots-clés Agrovoc : ruminant, alimentation des animaux, ovin, caprin, petits ruminants
Classification Agris : L02 - Alimentation animale
Auteurs et affiliations
- Cobo Emilie, CIRAD-BIOS-US Formation en élevage (FRA)
Autres liens de la publication
Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/546485/)
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