Seboussi Rabiha. 2008. Métabolisme du sélénium chez le dromadaire. Montpellier : Montpellier SupAgro, 270 p. Thèse de doctorat : Ecosystème. Sytèmes intégrés en biologie, agronomie, géosciences, hydrosciences et environnement : Montpellier SupAgro Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques
Encadrement : Faye, Bernard
Résumé : Le dromadaire, un pseudo ruminant adapté aux climats arides, dispose de particularités physiologique, biologique et métabolique qui lui confèrent ne légendaire réputation à survivre dans les conditions extrêmes des milieux désertiques considérées restrictives pour les autres ruminants. Les besoins en minéraux chez le dromadaire, particulièrement en éléments traces tels que le sélénium, ne sont pas élucidés. La complémentation en sélénium chez cette espèce aux Émirats Arabes Unis est une pratique quotidienne soit par injection de formes pharmaceutique, mélange minéral commercial et ce pour faire face aux problèmes de cardiomyopathie souvent attribués à un déficit ea sélénium. Cependant, cette complémentation est souvent anarchique et s'appuie sur les besoins estimés chez les bovins. L'importance croissante des implications du sélénium (Se) en nutrition animale nécessite pourtant d'approfondir son métabolisme (ingestion, dynamique de stockage-déstockage, excrétion) chez l'espèce cameline. D'après des études comparatives précédentes concernant les valeurs sériques du sélénium, il apparaît que le dromadaire exprime un comportement métabolique différent de celui de la vache, d'où la naissance du concept de notre présente étude qui consiste a explorer le métabolisme du sélénium (différents niveaux d'ingestion, distribution dams les organes, y compris les poils, excrétions urinaire, fécale et lactée) chez des dromadaires supplémentés avec du sélénium sous sa forme inorganique (sélénite de sodium). La concentration sérique du sélénium et l'activité enzymatique de la glutathion peroxydase (GSH-Px) comme indicateurs direct et indirect du statut en sélénium chez l'animal, ont été déterminés dans une série d'expérimentations tenant compte de différents états physiologiques de la chamelle (mon gestante, gravide, mise bas et lactation), chez le chamelon nouveau-né et non-sevré, et chez des jeunes animaux supplémentés à des doses potentiellement toxiques (jusqu'à 16 mg de Se/jour). Parallèlement d'autres paramètres biochimique, hématologique, minéraux, ainsi que la vitamine E ont été aussi analysés pour étudier l'effet de la supplémentation en sélénium sur ces paramètres. Au total 5 expérimentations ont été menées permettant d'analyser: (i) les facteurs de variation (sexe, âge, race et état physiologique) de la tuner en sélénium chez des animaux nom complémentés, (ii) l'effet du complémentation modérée (0, 2 et 4 mg/j) en sélénium sur le statut séténique de chamelles non gestantes, non lactantes, (iii) l'effet d'une complémentatlen modérée en sélénium (0 et 2 mg/j) sur des chamelles en fin de gestation et en début de lactation ainsi que sur tes produits (chamelon jusqu'à 3 mois), (iv) l'effet de la supplémentation élevée en sélénium (2, 4 et 8 mg/j) sur le statut séténique de chamelons de 2 ans, (v), la tolérante au sélénium de chamelons sevrés de 2 ans (8, 12 et 16 mg/j). Nous avons ainsi étudié la possibilité d'éviter la forme congénitale de myopathie en apportant du Se à la mère au dernier tiers de gestation, notamment pour une progéniture destinée à la course où le muscle cardiaque est facteur limitant. L'intoxication clinique a été rarement décrite chez le dromadaire, mais dans les travaux présentés ici, l'apport continu en Se s'est traduit par un tableau pathognomonique traduisant une sélénose de type chronique. L'ensemble de ces travaux a permis de proposer des recommandations pratiques de complémentation pour une espèce qui s'avère au final relativement sensible à en apport excessif à des teneurs plus faibles que chez les bovins. Le taux sérique de Se maximal été de 638.7 mg/ml chez les femelles gestantes avec une concentration de 273.2 ± 48.0 mg/ml chez les nouveau-nés, cependant des concentrations de 302 ± 94.60 mg/ml dans le colestrum et 167.1 ± 97.3 mg/ml dans le lait ont été notés.
Mots-clés Agrovoc : dromadaire, Selenium, métabolisme des minéraux, vitamine E, intoxication, analyse quantitative, Camelus dromedarius
Mots-clés géographiques Agrovoc : Émirats arabes unis
Classification Agris : L50 - Physiologie et biochimie animales
Champ stratégique Cirad : Axe 1 (2005-2013) - Intensification écologique
Auteurs et affiliations
- Seboussi Rabiha, United Arab Emirates University (ARE)
Autres liens de la publication
Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/547039/)
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