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Evolution de la diversité des biotypes de Bemisia tabaci et de leur cortège symbiotique sur l'île de la Réunion

Bile Audrey. 2010. Evolution de la diversité des biotypes de Bemisia tabaci et de leur cortège symbiotique sur l'île de la Réunion. Toulouse : Université de Toulouse III, 23 p. Mémoire de master 2 : Diagnostic microbiologique. Option approches innovantes : Université Paul Sabatier

Mémoire
Texte intégral non disponible.

Résumé : L'espèce #Bemisia tabaci#, ravageur sur plantes maraîchères, est divisée en douze biotypes indifférentiables morphologiquement mais génétiquement et biologiquement différents. A la Réunion des études précédentes ont montré la présence de 2 biotypes, l'un invasif mondialement (B), l'autre indigène (Ms) de la zone du Sud Ouest de l'Océan Indien, ainsi qu'une population d'hybrides. Les objectifs de cette étude ont été d'étudier l'évolution de la répartition des différents biotypes sur l'île de la Réunion et de leurs cortèges symbiotiques. Un échantillonnage a été effectué sur sept sites répartis sur le pourtour de l'île à la fois sur plantes cultivées et sur plantes adventices. Le biotype a été déterminé à l'aide d'un jeu de 10 marqueurs microsatellites et cinq endosymbiontes secondaires (#Cardinium# sp., #Arsenophonus# sp., #Hamiltonella defensa#, #Rickettsia# sp. et #Wolbachia# sp) ont été recherché au sein de chaque individu à l'aide d'une PCR multiplex. Trois biotypes ont été détectés au lieu des deux attendus. Le biotype Q, biotype invasif mondialement, a été introduit récemment à Saint-Pierre. Les biotypes B et Ms se retrouvent sur l'ensemble de l'île avec une forte ségrégation en fonction des plantes hôtes, biotype B sur plantes cultivées et biotype Ms sur plantes adventices. Nous observons une constante diminution des hybrides depuis leur première détection (2001: 25%, 2006 : 11% et 3.5% en 2010) et ils s'ont inféodés aussi bien sur plantes cultivées que sur plantes adventices. Les symbiotypes sont très différentiés d'un biotype à l'autre, les individus B sont en effet majoritairement infectés par #Rickettsia# sp. (96.4%) et #Hamiltonella defensa# (82.7%) alors que les biotypes Ms sont infectés par #Cardinium# sp. (81.4%) et #Arsenophonus# sp. (88.9%). Les cinq endosymbiontes recherchés se retrouvent tous dans le biotype Q mais dans des proportions différentes (#Cardinium# sp. 89.3%, #Arsenophonus# sp. 2.7%, #Hamiltonella defensa# 82.7%, #Rickettsia# sp. 9.3% et #Wolbachia# sp. 6.7%). La diminution des populations d'hybrides par rapport aux études précédentes permet de conclure quant à l'existence de barrières à la reproduction entre les biotypes. La diminution des populations de biotypes Ms infectés par l'endosymbionte #Cardinium# sp. (C) et, en parallèle, l'augmentation des populations portant les endosymbiontes #Cardinium# sp. et #Arsenophonus# sp. nous poussent également à envisager l'existence d'une incompatibilité cytoplasmique partielle unidirectionnelle provoquée par #Arsenophonus# sp. Ces hypothèses doivent être confirmées par des expérimentations en laboratoire. (résumé d'auteur)

Classification Agris : H20 - Maladies des plantes

Auteurs et affiliations

  • Bile Audrey, Université Toulouse III Paul Sabatier (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/556200/)

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