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Résistance de l'aubergine au flétrissement bactérien (Ralstonia solanacearum) : cartographie génétique de la résistance de MM195 et caractérisation phénotypique de l'interaction ERs1/popP2

Morin Amélie. 2011. Résistance de l'aubergine au flétrissement bactérien (Ralstonia solanacearum) : cartographie génétique de la résistance de MM195 et caractérisation phénotypique de l'interaction ERs1/popP2. Montpellier : Montpellier SupAgro, 69 p. Mémoire d'ingénieur : Agronomie : Montpellier SupAgro Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques

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Résumé : Ralstonia solanacearum bactérie tellurique responsable du flétrissement bactérien, est une contrainte biotique majeure pour les cultures maraîchères en zones tropicale et subtropicale. La résistance variétale reste la méthode de lutte la plus prometteuse contre cette maladie, mais La reherche d'accessions universellement résistantes est rendue difficile par (i) les niveaux moyens de résistance enregistrés, (ii) la forte interaction avec l'environnement, et (iii) la grande plasticité génotypique et phénotypique de la bactérie. Les travaux effectués durant la thèse d A. LEBEAU ont permis d'établir que la résistance de l'aubergine AG91-25 (ou E6) était conférée par un gène majeur dominant (ERsl) et au moins un QTL mineur. Le gène Ers1 confère une résistance totale à 3 souches (dont GMIlOOO, premier génome de R.solanacearum s équencé), mais est contourné par une des 4 souches (PSS4, ou RUN157). L'étude d'une autre source de résistance (croisement S. melongena MM738(S) * S. linneanum MM195 (R)) a été entreprise, avec l'inoculation préalable de la souche PSS4. Le présent stage avait pour premier objectif de cartographier les facteurs de résistance de MM195 aux deux souches GMIl 000 et PSS4. La cinétique de maladie provoquée par la souche GMIlOOO en serre, a été suivie et analysée sur une population de 60 lignées F3. Malgré un fort effet induit par la saison et le biais induit par le faible effectif étudié, nous avons pu localiser un QTL de résistance commun face à GMIl000 et PSS4 sur le groupe de liaison 9 de la carte génétique générée à partir de marqueurs AFLP. Parallèlement, l'étude de la distribution des effecteurs de type III chez R.solanacearum avait permis d'identifier plusieurs effecteurs hautement associés à l'avirulence (popPl et pop2 entre autres) et à la virulence sur aubergine, notamment sur l'accession AG91-25, porteuse du gène majeur de résistance ERsl. Le second objectif de ce stage était donc de tester l'hypothèse que la résistance conférée par ERsl était induite spécifiquement par la reconnaissance de PopP2. Des tests visant à mettre en évidence des réactions d'hypersensibilité sur de lignées issues du croisement de AG91-25 et de MM738 ont donc été menés avec pour modèle présentant ERsl: AG91-25 (E6), et comme contrôle sans ERsl : MM738 (E8). Toutefois, l'incertitude concernant la nature des deux allèles de PopP2 testés, l'influence probable d'autres effecteurs, les biais liés à la méthodologie et le faible nombre de répétitions n'ont pas permis de confirmer l'hypothèse d'une relation gène à gène. Néanmoins, les résultats obtenus mettent en évidence une influence combinée du phylotype et de l'allèle sur le comportement des souches et leur capacité à coloniser la plante.

Classification Agris : H20 - Maladies des plantes
F30 - Génétique et amélioration des plantes

Auteurs et affiliations

  • Morin Amélie, Montpellier SupAgro (FRA)

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Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/561410/)

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