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Interrelations entre énergie et conditions de vie de la population de la commune rurale de Mahaditra région Haute Matsiatra

Rasoalinoro Lovaniaina. 2011. Interrelations entre énergie et conditions de vie de la population de la commune rurale de Mahaditra région Haute Matsiatra. Antananarivo : Université d'Antananarivo, 88 p. Mémoire DEA : Foresterie développement environnement : Ecole supérieure des sciences agronomiques

Mémoire
Texte intégral non disponible.

Résumé : La commune rurale de Mahaditra, Région Haute Matsiatra fait partie des cinq communes qui ont bénéficié du projet d'électrification rurale BIOENERGELEC. L'objectif étant de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations rurales dépendantes de la biomasse-énergie. Préalablement à la mise en place du projet, des travaux de recherches mettant en valeur le contexte local s'avèrent nécessaires. Cette étude constitue alors un apport de connaissance stir les liens entre l'utilisation de l'énergie et les conditions de vie des ménages. Deux parties, conformément aux deux hypothèses émises, renseignent d'une part sur l'influence du niveau de vie stir la consommation énergétique et d'autre part sur le rôle de l'énergie productive dans les conditions de vie des ménages. Les résultats montrent, dans un premier temps, que les ménages aisés et moyennement aisés s'orientent vers la combinaison de plusieurs sources d'énergie (jusqu'à 7 types différents) afin d'atteindre un certain confort domestique. De leur côté, les ménages moyennement pauvres et les plus pauvres se caractérisent par une utilisation plus accentuée d'énergies traditionnelles notamment le bois énergie. En termes de budget énergie, les dépenses énergétiques des ménages aisés s'élèvent à 5 fois supérieures à celles des ménages pauvres. En termes d'impact sur le budget global, les ménages pauvres, même en limitant leur consommation au strict minimum, enregistrent des dépenses énergétiques en valeurs relatives équivalentes à celles des ménages aisés (6,9% du budget pour les pauvres contre 7,1% pour les ménages aisés). Les classes intermédiaires, par contre, recensent les plus forts taux de budget énergétique (jusqu'à 28% des dépenses domestiques) à cause de l'attirance prononcée des énergies modernes. De cette façon, leur consommation énergétique n'est pas significativement conditionnée par leur niveau de vie. Dans un second temps, le rôle de l'énergie de production dans les niveaux de vie des ménages se manifeste par une augmentation des charges du budget en termes de surconsommation énergétique. Ce surplus de consommation énergétique est d'autant plus ressenti chez les ménages pluriactifs et se répercute solidement sur leur budget avec un taux 4 fois su^é^i^u^ à celui des ménages monoactifs. Or, la proportion des ménages à faible niveau de vie s'annonce comme étant la plus élevée dans la catégorie pluriactive. De la sorte, pour vivre mieux, il vaut mieux investir dans des activités moins consommatrices mais plus rémunératrices que dans plusieurs activités consommatrices d'énergie. Les hypothèses de recherche ayant été confrontées à la réalité du terrain et véñfiées par l'analyse, cette étude s'achève par des recommandations à destination des responsables du projet qui peuvent contribuer à une plus grande efficacité au niveau de la population cible.

Mots-clés Agrovoc : pauvreté, consommation d'énergie, niveau de vie, population rurale, source d'énergie, biomasse, ménage

Mots-clés géographiques Agrovoc : Madagascar

Classification Agris : E51 - Population rurale
P05 - Ressources énergétiques et leur gestion

Auteurs et affiliations

  • Rasoalinoro Lovaniaina, ESSA (MDG)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/563340/)

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