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Détermination des densités de populations de CMA dans les systèmes bananiers de Martinique

Nyssens Thiago. 2012. Détermination des densités de populations de CMA dans les systèmes bananiers de Martinique. Louvain-la-Neuve : UCL, 96 p. Mémoire d'ingénieur : Bio-ingénieur en agronomie : Université catholique de Louvain

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Résumé : Les champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA - Phylum des Glomeromycètes) forment des associations symbiotiques avec les systèmes racinaires de presque 80% des angiospermes. Ces organismes ubiquistes peuvent représenter 5 à 50% de la biomasse microbienne du sol. La symbiose mycorhizienne confère aux hôtes végétaux une meilleure nutrition minérale, une plus grande tolérance aux stress abiotiques ainsi qu'une protection accrue contre certains pathogènes. Ces organismes représentent un groupe fonctionnel clé à l'interface entre la plant et le sol, contribuant à la productivité et à la durabilité des agro-écosystèmes. La banane (Musa x paradisiaca L.) bénéficie des associations avec les CMA. Cette plante domine le paysage agricole de Martinique (Antilles françaises) et est majoritairement cultivée à des fins d'exportation (cultivar AAA Cavendish). La production de banane plantain (AAB) destinée au marché local est plus marginale, mais non négligeable. L'utilisation des CMA représente une option intéressante pour répondre aux contraintes agro-environnementales économiques et sociales auxquelles ces systèmes de production font face aujourd'hui. Ce travail comporte deux objectifs : (i) l'estimation du potentiel infectieux mycorhizien de parcelles agricoles martiniquaises à l'aide de deux méthodes différentes, qui feront l'objet d'une comparaison. (ii) L'établissement de relations entre les potentiels infectieux et des données agropédoclimatiques des parcelles de banane plantain échantillonnées. Les deux méthodes d'estimation utilisées sont le Most Probable Number (MPN) qui estime la densité de propagules infectieuses dans le substrat testé ; et le potentiel infectieux mycorhizien (PIM) estimant la quantité de substrat nécessaire à la mycorhization de 50% d'une population de plantes. Les données pédoclimatiques ont été obtenues pour 17 parcelles testées. 5 parcelles de banane plantain ont fait l'objet d'une enquête sur les pratiques agricoles réalisées. Les résultats obtenus pour chaque estimation ne diffèrent pas significativement les uns des autres. Des problèmes rencontrés lors du processus expérimental et les imprécisions inhérentes aux méthodes d'estimations sont tenus pour cause des biais et imprécisions des résultats. Ces causes sont approfondies dans ce travail afin d'en faire ressortir des améliorations des protocoles et des plans d'expérience. Alternativement aux potentiels infectieux estimés, des pronostics sont réalisés sur base d'une confrontation entre les résultats agropédoclimatiques obtenus et les potentiels infectieux mycorhiziens mentionnés dans la littérature scientifique. Il en résulte que les sols martiniquais ont un grand pouvoir fixateur de Phosphore, approprié au développement de CMA. Nous avons également pu conclure que la culture de banane plantain est plus apte aux symbioses mycorhiziennes que la culture de Cavendish d'exportation.

Classification Agris : P34 - Biologie du sol
F01 - Culture des plantes
H01 - Protection des végétaux - Considérations générales
F60 - Physiologie et biochimie végétale

Auteurs et affiliations

  • Nyssens Thiago, UCL (BEL)

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/570397/)

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