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Etude de la résistance à l'anthracnose (Ascochyta rabiei) chez le pois chiche (Cicer arietinum L.)

Labdi Mohamed. 1995. Etude de la résistance à l'anthracnose (Ascochyta rabiei) chez le pois chiche (Cicer arietinum L.). Montpellier : ENSAM, 141 p. Thèse de doctorat : Génétique et amélioration des plantes : Ecole nationale supérieure agronomique de Montpellier

Thèse
Texte intégral non disponible.

Encadrement : Charrier, A.

Résumé : L'anthracnose, due à A. rabiei (Pass.) Lab., est la maladie la plus importante du pois chiche (Cicer arietinum L.) qui sévit principalement dans les régions de la Méditerranée, du Proche et Moyen Orient et du Nord-Ouest de l'Inde. Elle est un handicap au développement du semis d'hiver et donc est un frein à l'amélioration des rendements. Pour cela, une étude a été réalisée à ICARDA (Alep, Syrie) en vue d'approfondir les connaissances sur la nature des relations du couple Cicer arietinum - A. rabiei et de préciser l'hérédité de la résistance du pois chiche à ce pathogène. L'étude du pouvoir pathogène des six races a permis de classer celles-ci selon leur ordre d'agressivité et de déterminer la nature de l'interaction Cicer arietinum - A. rabiei, globalement de type non différentielle. Cette étude a mis en évidence la prédominance du caractère d'agressivité chez les six races d'A. rabiei ainsi que la nature partielle de la résistance des lignées utilisées. Elle a aussi montré que la résistance: n'est pas stable durant le cycle végétatif de la plante et que la sensibilité est plus importante après le stade floraison ; est variable sous l'effet de la température pour une grande partie des lignées étudiées ; est hautement corrélée aux périodes d'incubation et de latence ; peut être sélectionnée au stade jeune. L'étude de 16 croisements a montré que la résistance à la race 4 d'A. rabiei est de nature récessive ou partiellement récessive et est sous le contrôle de plusieurs gènes. L'analyse des moyennes de familles concernant les mêmes croisements, a révélé la présence d'interactions inter-alléliques dans la régulation de la résistance à A.rabiei. L'hypothèse que des interactions plus complexes peuvent aussi commander cette résistance a été retenue pour certains croisements, indiquant que cette résistance est de nature quantitative. Néanmoins la présence de plantes transgressives dans les générations F2 et BC1 issues des croisements entre parents sensibles, suggèrent que le nombre de facteurs qui déterminent cette résistance n'est pas important et que cette résistance peut être facilement transférable. L'étude des générations F1 et F2 d'un demi diallèle 8x8 a montré aux stades "jeune" et "adulte" une Aptitude Générale à la Combinaison (AGC) élevée, une variance d'additivité prédominante et une héritabilité au sens étroit forte. La résistance pour ces deux stades pourrait être déterminée par des gènes différents.

Classification Agris : F30 - Génétique et amélioration des plantes
H20 - Maladies des plantes

Auteurs et affiliations

  • Labdi Mohamed, ENSAM [Ecole nationale supérieure agronomique de Montpellier] (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/570952/)

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