Ichaou Aboubacar. 2000. Dynamique et productivité des structures forestières contractées des plateaux de l'Ouest nigérien. Toulouse : Université Paul Sabatier, 231 p. Thèse de doctorat : Ecologie végétale tropicale : Université Paul Sabatier
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Version publiée
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Encadrement : Lauga, Jacques
Résumé : Ce travail porte sur la dynamique des structures forestières contractées des plateaux cuirassés de la partie occidentale du Niger. Ces structures sont typiquement constituées par une alternance de bandes de sol nu et de bandes de végétation. Dénommées "Brousses tigrées" en Afrique de l'ouest, elles sont également présentes en Afrique de l'est, au Mexique ou en Australie. L'étude repose sur l'analyse de stations écologiques réparties sur un transect de 300 km, correspondant à un gradient pluviométrique compris entre 300 et 800 mm. Sur ce transect, les structures contractées, typiquement linéaires au nord, se modifient progressivement pour former des systèmes plus diffus au sud, où la structuration en bandes disparaît. L'hypothèse, que les structures typiques en bandes assurent une correction du facteur pluviométrique permettant à la végétation de se développer dans des conditions écologiques a priori défavorables, est avancée. Cette hypothèse est testée par l'étude du cadre physique à travers le rôle qu'il joue dans la redistribution du flux hydrique en surface et par-là même, sur la végétation et son organisation, sur la flore et enfin sur la productivité sylvo-pastorale. Les résultats d'expérimentations, de mesures effectuées sur des ligneux (phytomasse, productivité, croissance) et la prise en compte de la flore herbacée (associations, exigences écologiques) permettent de conclure que les systèmes contractés typiques des zones climatiquement défavorables (300 à 400 mm de précipitations), récréent par leur structure des conditions écologiques similaires à celles trouvées dans des zones plus favorables où il pleut environ 800 mm. Il en résulte, des niveaux de productivité relativement élevés, ainsi qu'une stabilité de ces formations végétales particulières des zones semi-arides, ce qui remet en question la vision qu'on en avait en les assimilant à une dégradation du milieu. La stabilité serait d'autant plus grande que les trois espèces ligneuses dominantes semblent se multiplier principalement de manière végétative (rejets de souche, marcottes, drageons) et très peu générativement (semis naturels).
Classification Agris : F40 - Écologie végétale
F70 - Taxonomie végétale et phytogéographie
P40 - Météorologie et climatologie
U30 - Méthodes de recherche
K01 - Foresterie - Considérations générales
Auteurs et affiliations
- Ichaou Aboubacar, Université Toulouse III Paul Sabatier (FRA)
Autres liens de la publication
Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/575097/)
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