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Etat des lieux de la filière de la cannelle à Mayotte : caractérisation et propositions pour son développement

Dominguez Salinas Elena. 2003. Etat des lieux de la filière de la cannelle à Mayotte : caractérisation et propositions pour son développement. Montpellier : ENGREF, 118 p. Mémoire de master : Foresterie rurale et tropicale : Ecole nationale du génie rural, des eaux et des forêts

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Version publiée - Français
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Dominguez_2003_Cannelle-Mayotte.pdf

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Encadrement : Delmarre, Frédéric ; Manlay, Raphaël ; Sibelet, Nicole

Résumé : Le cannelier (Cinammomum verum), arbre dont on extrait la cannelle de l'écorce, est largement répandu à Mayotte. Les canneliers poussent à l'état sauvage dans la forêt secondaire humide, la majorité dans les Réserves Forestières, qui sont en outre des territoires appartenant à la CDM où leur récolte est interdite. L'exploitation de cette ressource à Mayotte est réalisée depuis le début du siècle XX, quand les grandes sociétés agro-industrielles s'y sont installées. Actuellement l'importance de cette exploitation a diminué de manière considérable. D'ailleurs, une grande partie de son exploitation est effectuée illégalement et par conséquent à travers de réseaux qui échappent au contrôle de la DAF. Cette étude caractérise le secteur de la cannelle à Mayotte (acteurs, circuit de commercialisation, quantité produite, etc.) à travers un travail d'enquêtes et de recherche auprès des différents groupes impliqués. Le statut de Mayotte comme Collectivité Départementale de la France fait qu'il existe un grand écart économique entre cette île et les principaux producteurs de cette épice (Madagascar et le Sri Lanka) de sorte que la cannelle mahoraise, malgré sa qualité excellente, a un prix trop important pour être compétitive sur le marché mondial. Ainsi, dans la dernière décade on a observé d'importants changements dans le secteur de la cannelle : les exportations ont souffert d'une diminution de 93% et cette épice est devenue une source de revenus occasionnelle presque exclusivement pour des citoyens sans papiers. Des calculs effectués à travers des données préexistantes donne comme aire potentielle de la cannelle 133,60 km². Toutefois, la surface occupée par cette espèce est 78,84 km² et entre 1998 et 2002 elle a diminué de 28,48 km² ce qui renforce la position du SEF(DAF) de ne pas permettre la récolte de cannelle dans les RF. Toutefois le C. verum est considéré comme une espèce envahissante à Mayotte. D'autre part il est possible d'effectuer une exploitation durable de la cannelle tel que le montre d'autres plantations existantes dans d'autres lieux du monde. La possibilité de que le SEF élabore un plan d'aménagement de ses RF où l'on puisse inclure l'utilisation de la cannelle, et l'existence des fonds européens STABEX dont pourrait profiter cette épice, sont quelques pistes proposées dans le document pour développer davantage ce secteur.

Résumé (autre langue) : The cinnamon tree (Cinamomum verum), tree of whose bark the cinnamon is extracted, is widely extended in Mayotte. The cinnamon trees grow in wild state in the humid secondary forest, the majority in the Forestry Reserves, that are territories belonging to the CDM where its harvesting is forbidden. The exploitation of this resource in Mayotte has been carried out from the beginning of century XX, when the great agro-industrial societies settled in the island. At the present time the importance of this exploitation has considerably diminished. In addition, often this activity is made in an illegal way and therefore through networks that escape to the control of the DAF. The study characterizes the sector of the cinnamon in Mayotte (actors, circuit of commercialization, produced amount, etc.) through a work of surveys and investigation directed to the different groups implied. The statut of Mayotte like “Departmental Colectivity” of France, causes the existence of a great economic imbalance between this island and the main producers of this spice (Madagascar and Sri Lanka) so that the cinnamon of Mayotte, in spite of its excellent quality, has a high price to be competitive in the world-wild market. Thus, in the last decade important changes in the sector of the cinnamon have been appraised: the exports have decreased 93% and this spice has become an occasional source of income almost exclusively by citizens without papers. Calculations made through preexisting data give like potential area a surface 133,60 km². Nevertheless, the area occupied by the species is 78,84 km² and from 1998 to 2002 km² it has diminished in 28,48 km² what would corroborate the position of the SEF (DAF) the banning of the harvest of cinnamon in the RF. Nevertheless the C. verum is considered like a species invasive in Mayotte. On the other hand it is possible to make a sustainable exploitation of cinnamon as it is shown in the existing plantations in other places of the world. Some of the tracks that the document proposes to develop this sector are the possibility that the SEF elaborates a plan of arrangement of their RF where it can be included the exploitation of the cinnamon, and the existence of the assistance European by STABEX from which this spice could benefit.

Classification Agris : E21 - Agro-industrie
E16 - Économie de la production
F01 - Culture des plantes

Auteurs et affiliations

  • Dominguez Salinas Elena, ENGREF (FRA)

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/577045/)

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