Etter Eric, Hoste Hervé, Chartier Christophe, Pors Isabelle, Koch Christine, Broqua Claude, Coutineau Hugues. 2000. The effect of two levels of dietary protein on resistance and resilience of dairy goats experimentally infected with Trichostrongylus colubriformis : Comparison between high and low producers. Veterinary Research, 31 : 247-258.
Version publiée
- Anglais
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Titre français : Effet de deux niveaux d’alimentation protéique sur la résistance et la résilience de chèvres laitières infestées expérimentalement avec Trichostrongylus colubriformis : comparaison entre fortes et faibles productrices
Résumé : Numerous studies have examined the interactions between protein nutrition and the response to nematode parasitism in sheep, but very few in goats. Compared with other ruminants, goats are less resistant to nematode infection. In addition, in dairy goats, high producing animals have been shown to be less resistant and less resilient to infection compared to low producing ones. The objective of the present study was to examine the consequences of protein supplementation on both resistance and resilience of dairy goats to nematode trickle infection, taking into account the initial level of milk production of the animals. During a 14-week period, 40 milking goats received a high protein (HP) diet supplying 130% of the protein requirements, and 38 goats were fed a intermediate protein (IP) diet (120% of the protein requirements). In addition, half of each group was given a weekly trickle infection with Trichostrongylus colubriformis larvae, the other part of the flock remained non-infected. Faecal egg counts (FEC), eosinophil counts and pathophysiological data (urea, albumin and inorganic phosphate concentrations in the serum) were measured twice a month. Milk production data (milk yield, protein and fat contents) were also recorded every 15 days. The results showed that FECs were lower (p < 0.05) and eosinophil counts higher (p < 0.05) in the animals receiving the HP diet suggesting that resistance was enhanced by protein supplementation. Meanwhile, milk parameters (related to resilience) were not affected by the level of protein in the diet when considering the whole groups. In contrast, in the high producing goats, the milk production and milk composition parameters were improved with the HP diet. To conclude, we have seen that the expression insufficient. Because the milk production is dependent on the protein supply, we suggest that there is a competition in the use of the protein between the development of resistance and the milk production.
Résumé (autre langue) : Alors que les études concernant les interactions entre l'alimentation protéique et la réponse au parasitisme gastro-intestinal sont nombreuses chez le mouton, elles le sont beaucoup moins chez la chèvre. Comparativement aux autres ruminants, les chèvres sont moins résistantes aux nématodes parasites. De plus, chez la chèvre laitière, il a été montré que les animaux forts producteurs de lait avaient une moins bonne résistance et une moins bonne résilience que les animaux faibles producteurs. Le but du travail ici présenté était l'étude des conséquences d'une supplémentation protéique sur la résistance et la résilience de chèvres laitières soumises à une infestation répétée à nématodes, étude qui tient compte du niveau de production initial des animaux. Durant 14 semaines 40 chèvres en lactation ont reçu une ration à haut niveau protéique couvrant 130% des besoins protéiques, et 38 chèvres furent alimentées avec une ration à niveau protéique moyen (120% des besoins protéiques). De plus, la moitié de chaque groupe fut infestée hebdomadairement avec des larves Trichostrongylus colubriformis (10000 L3), les autres animaux restant non parasités. Un comptage des oeufs, des éosinophiles sanguins et une mesure de données pathophysiologiques (concentration d'urée, d'albumine et de phosphore dans le sérum) furent réalisés deux fois par mois. Les données de production (lait, protéines et matières grasses dans le lait) furent enregistrées, également tous les 15 jours. Le nombre d'oeufs de parasite était significativement (p < 0.05) plus bas et le nombre d'éosinophiles sanguins était significativement (p < 0.05) plus élevé chez les animaux recevant la ration à haut niveau protéique, ce qui montre que la supplémentation protéique permet une amélioration de la résistance. Si l'on considère les données relatives au lait (reflet de la résilience) sur l'ensemble de l'effectif, elles n'ont pas été modifiées par le niveau protéique de la ration. En revanche, chez les chèvres fortes productrices, l'augmentation du niveau protéique de la ration a amélioré les paramètres de production laitière et de composition du lait des animaux parasités. En conclusion nous voyons que l'expression de la résistance et de la résilience ne peut apparaître tant que les besoins protéiques ne sont pas couverts. Le niveau de production laitière étant dépendant de l'apport protéique, nous émettons l'hypothèse d'une compétition dans l'utilisation des protéines entre le développement de la résistance d'une part et la production de lait d'autre part.
Classification Agris : L72 - Organismes nuisibles des animaux
L50 - Physiologie et biochimie animales
L51 - Physiologie animale - Nutrition
Auteurs et affiliations
- Etter Eric, AFSSA (FRA)
- Hoste Hervé, ENVT (FRA)
- Chartier Christophe, AFSSA (FRA)
- Pors Isabelle, AFSSA (FRA)
- Koch Christine, INRA (FRA)
- Broqua Claude, IDELE (FRA)
- Coutineau Hugues, Lycée J. Bujault (FRA)
Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/586685/)
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