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Evaluation environnementale par l'Analyse de Cycle de Vie (ACV) de la tomate pour le marché local de Martinique

Coquoin Gwendal. 2018. Evaluation environnementale par l'Analyse de Cycle de Vie (ACV) de la tomate pour le marché local de Martinique. Angers : ISTOM, 95 p. Mémoire de fin d'études : ISTOM

Mémoire
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Encadrement : Basset-Mens, Claudine

Résumé : L'impact environnemental de la production de tomates en Martinique est, à l'heure actuelle, mal documenté. Celui-ci, pourtant, nécessite d'être davantage connu du fait de l'utilisation dans cette filière maraîchère d'intrants chimiques et de produits phytosanitaires pouvant conduire à polluer les eaux et sols de l'île. Le but de cette étude est donc d'évaluer cet impact et d'identifier les étapes du cycle de vie les plus impactantes afin de proposer des leviers d'action. Dans cette étude nous comparons deux systèmes de production de tomate : l'un en plein champ, l'autre sous serre avec comme limite du berceau à la porte d'un supermarché. Les cycles de cultures étudiés pour les producteurs de plein champ sont au nombre de dix avec six exploitants participant à l'étude (trois au Nord et trois au Sud de l'île). Les producteurs sous serre, quant à eux, sont au nombre de quatre et on étudie seize cycles de culture. Pour ce faire, une Analyse de Cycle de Vie (ACV) a été réalisée avec comme méthode d'évaluation des impacts, celle de l'ILCD 2011, par son caractère consensuel et la multitude de catégories d'impacts qu'elle prend en compte. Les impacts, dans cette étude, sont ramenés au kg de tomate produit, ce qui constitue notre unité fonctionnelle. Le choix des méthodes d'estimation des émissions au champ s'est fait en fonction de notre contexte ou, par défaut, en utilisant les méthodes génériques recommandées dans les guides. Les émissions de pesticides sous serre ont été évaluées à l'aide de la méthode développée par Anton et al (2004). Un traitement statistique des données et des analyses de sensibilité ont permis d'apporter de la robustesse à nos résultats. Les résultats de cette ACV montrent que la culture sous serre est plus impactante que la production plein champ par kg de tomate qui, malgré les différences de rendements, est plus éco-efficace (forte consommation d'intrants sous serre). La production agricole de tomate a une contribution majeure aux impacts sur le cycle de vie étudié et la quantité de fertilisants utilisée a la plus grande contribution aux impacts au stade de la ferme dans les deux types d'exploitation. La comparaison bibliographique de nos résultats à deux autres études ACV, au Maroc et au Bénin, permet de valider les ordres de grandeur obtenus dans l'ACV de la tomate en Martinique. Grâce à cette comparaison, nous pouvons situer la production de tomate en Martinique qui a des impacts plus faibles que la tomate du Benin et plus élevés que celle du Maroc.

Résumé (autre langue) : The environmental impact of tomato production in Martinique is currently poorly documented. The latter, however, needs to be better known because of the use in this vegetable market of chemicals inputs, phytosanitaries products that can lead to polluting the water and soil of the island. The aim of this study is therefore to estimate this impact and identify the most impacting stages of life in order to propose action levers. In this work, we compare two tomato production systems: one in the open field, one in greenhouses with the limit from the craddle to the supermarket. There are ten cultivation cycles studied for the openfield productors with six farmers involved in the study (three in the north of the island, three in the south).The greenhouse farmers are four and sixteen cultivation cycles are studied. In this purpose, a LCA (Life Cycle Assessment) was conducted using the ILCD 2011 as an evaluation method about the impacts. This LCA has a consensual character and takes care about many impacts.Impacts of this study are brought back to the kilogramme of tomatoes produced that constitutes our functionnal unity.The choice of estimation methods of the field emanations was done according to our context or by default, by using generics methods recommended in the guides. Greenhouse pesticides emission have been valued with aid of the method developed by Anton and al (2004).A statistic treatment of data and sensitivity analyses have permitted to bring some robustness at our results. The LCA results show that the greenhouse cultivation is more impacting than openfield cultivation per tomato kilogramme which, despite the yields,is more eco-effective (strong comsumption of greenhouse inputs).The agricultural production of tomatoes has a major impacting contribution tothe life cycle studied and the quantity of fertilizers used has the most contribution to impacts at the farm stage in the two kinds of exploitation.The bibliographic comparison of our results with two others LCA studies, in Morocco and Benin, validates our orders of magnitude obtained in the tomato LCA in Martinique.Thanks to this comparison, we can place the martinican tomato production : it has lower impacts than the one from Benin and higher impacts than the one from Morocco.

Auteurs et affiliations

  • Coquoin Gwendal, ISTOM (FRA)

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/592359/)

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