Etude de la transmission horizontale de Metarhizium anisopliae (Metchnikoff) Sorokin, 1883 dans la population de Bactrocera dorsalis Hendel, (1912) au laboratoire

Camara Ndeye Rokhaya. 2017. Etude de la transmission horizontale de Metarhizium anisopliae (Metchnikoff) Sorokin, 1883 dans la population de Bactrocera dorsalis Hendel, (1912) au laboratoire. Dakar : Université Cheikh Anta Diop, 41 p. Mémoire de master 2 : Gestion durable des agro-écosystèmes horticoles (GeDaH) : Université Cheikh Anta Diop

Encadrement : Chailleux, Anaïs

Résumé : En Afrique de l'Ouest, la production de mangue est affectée par une espèce invasive, la mouche des fruits Bactrocera dorsalis (Diptera : Tephritidae). La gestion de ce ravageur fait recours à l'utilisation de pesticides chimiques qui entrainent des conséquences néfastes sur les agro écosystèmes. Les entomopathogènes constituent une alternative à cette lutte chimique. Néanmoins, leurs efficacités dépendent de leur dissémination à travers la population de ravageurs. Cette étude a pour objectif d'étudier la transmission horizontale de Metarhizium anisopliae dans la population de B. dorsalis au laboratoire. Tout d'abord, la viabilité de la souche et l'efficacité du dispositif d'auto-inoculation ont été évaluées. Ensuite, la persistance des spores et la transmission de l'infection d'une mouche à l'autre ont été étudiées. Une plus longue persistance des spores a été observée sur le corps des mâles et toutes les mouches contaminées avec le dispositif d'auto-inoculation sont mortes 7 à 8 jours après inoculation. Les mouches des deux sexes ont transmis l'inoculum fongique de manière similaire aux mouches de sexe opposé, résultant en une mortalité de 100% 14 jours après inoculation. Par contre le pourcentage de transmission horizontale augmente avec le nombre de mâles traités (MT) et varient de 30% avec 1/4MT à 90% avec 4/4MT. Ces résultats mettent en évidence la contribution de la transmission horizontale sur l'efficacité globale du traitement fongique sur B. dorsalis, et viennent appuyer les recherches montrant le potentiel de l'utilisation de l'entomopathogène M. anisopliae en dispositif d'auto-inoculation sur le terrain contre B. dorsalis.

Résumé (autre langue) : In West Africa, mango production is affected by an invasive pest, the fruit flies Bactrocera dorsalis (Diptera: Tephritidae). The management of this pest involves the use of chemical pesticides which have negative consequences on agro-ecosystems. Entomopathogens are a very promising alternative to chemical control. However, their efficacy depends on their spread among the pest population. This study aims to studying the horizontal transmission of M. anisopliae in the B. dorsalis population in the laboratory condition. Firs the viability of the fungus strain and the efficacy of the auto-inoculation device were verified. Then the spore persistence on flies and the transmission were studied. Longer persistence of the spores was observed on male and all flies died 7-8 days post-inoculation. Both sex were able to transmit the fungal inoculum similary to the opposite-sex flies resulting in 100% mortality after 14 days. However, the percentage of mortality in recipient flies is significantly affected by the proportion of contaminated males (CM), ranging from 30% with 1/4CM to 90% with 4/4CM. These results demonstrate the contribution of horizontal transmission to the overall effectiveness of fungal treatments against B. dorsalis and support studies demonstrating the potential of entomopathogen M. anisopliae applied thanks to auto-inoculation device in the field against B. dorsalis.

Mots-clés libres : Entomopathogène, Metarhizium anisopliae, Bactrocera dorsalis, Transmission horizontale

Auteurs et affiliations

• Camara Ndeye Rokhaya, UCAD (SEN)

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/592634/)

Métriques

[ Page générée et mise en cache le 2019-10-08 ]