Place Frank, Gauthier Michelle, Buttoud Gérard, Ajayi Olupomi, Detlefsen B., Torquebiau Emmanuel. 2015. Promouvoir l'agroforesterie dans les politiques publiques. Guide pour les décideurs. Rome : FAO, 37 p. ISBN 978-92-5-207470-0
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Url - éditeur : http://www.fao.org/3/i3182e/I3182E.pdf / Url - éditeur : http://www.fao.org/3/i3182s/I3182S.pdf
Titre anglais : Advancing agroforestry on the policy agenda
Autre titre : Promoviendo la Agroforestería en la Agenda Política. Una Guía para Tomadores de Deciciones
Résumé : Les systèmes agroforestiers regroupent des techniques d'utilisation des terres à la fois traditionnelles et modernes où les arbres sont associés aux cultures et/ou aux systèmes d'élevage dans des milieux agricoles. Lorsqu'elle est conçue et mise en oeuvre correctement, l'agroforesterie allie les bonnes pratiques d'arboriculture à des systèmes agricoles, conduisant à une utilisation plus durable des terres. L'agroforesterie, pratiquée aussi bien dans les régions tropicales que tempérées, produit des aliments et des fibres qui améliorent la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Elle soutient aussi les moyens de subsistance, réduit la pauvreté et favorise des environnements agricoles productifs et résilients. En outre, appliquée à grande échelle, elle peut renforcer les écosystèmes grâce au stockage du carbone, à la prévention de la déforestation, à la conservation de la biodiversité, à l'amélioration de la qualité de l'eau et à la lutte contre l'érosion, tout en permettant aux terres agricoles d'absorber certains effets des changements climatiques et des événements comme les inondations ou les sécheresses. Le potentiel qu'a l'agroforesterie de contribuer au développement durable a été reconnu lors de rencontres internationales sur les politiques, dont la Convention-cadre sur les changements climatiques (UNFCCC) et la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies (CDB), justifiant ainsi l'augmentation des investissements dans son développement. Pourtant, l'agroforesterie continue à faire face à plusieurs obstacles comme des incitations politiques défavorables, une diffusion insuffisante des connaissances, des contraintes légales et une mauvaise coordination entre les multiples secteurs concernés. De plus, l'agroforesterie n'est pas suffisamment prise en compte dans la formulation des politiques nationales, dans la planification de l'utilisation des terres et dans les programmes de développement rural. De ce fait, sa contribution potentielle à l'économie et aux objectifs de développement durable n'a pas encore été pleinement reconnue ni exploitée. L'un des défis que l'agroforesterie rencontre dans de nombreux pays est la prédominance des monocultures alimentaires, des cultures industrielles et de la mécanisation (souvent subventionnées) dans les politiques agricoles, ce qui décourage l'intégration des arbres dans les exploitations. En outre, dans certains pays, les problèmes de propriété foncière et les procédures bureaucratiques nécessaires pour obtenir l'accès tant à la terre qu'aux produits des arbres créent des incertitudes à long terme qui restreignent d'autant plus les initiatives agroforestières. Les agriculteurs peuvent aussi avoir l'impression que les arbres sont incompatibles avec leurs activités agricoles, et qu'ils ne peuvent pas bénéficier des programmes offrant une formation ou un accès aux intrants liés aux arbres (matériel de reproduction, par exemple) dans la même mesure que pour d'autres types d'exploitations agricoles. La méconnaissance des avantages de l'agroforesterie conduit involontairement à la perception qu'elle est en marge de l'agriculture et qu'il s'agit d'un système faiblement productif. Le développement de l'agroforesterie est souvent entravé par des dispositions juridiques, politiques ou institutionnelles, par l'absence de rétributions pour les bénéfices environnementaux, ainsi que par le délai entre l'adoption du système et la récolte des revenus, qui décourage les investissements. Il s'avère donc nécessaire de mettre sur pied des politiques pour promouvoir les avantages de l'agroforesterie. Ce guide poursuit l'objectif général d'aider les pays à renforcer les conditions stratégiques, juridiques et institutionnelles qui facilitent l'adoption de l'agroforesterie et qui reconnaissent sa contribution au développement national. Cela inclut notamment une meilleure communication entre les secteurs et l'intégration de l'agroforesterie dans les politiques nationales. Ces lignes directrices sont le fruit d'une combinaison d'ateliers, d'interviews structurées avec des experts et d'études de cas provenant de différents pays tant développés qu'en développement.
Résumé (autre langue) : Agroforestry systems include both traditional and modern land-use systems where trees are managed together with crops and/or animal production systems in agricultural settings. When designed and implemented correctly, agroforestry combines the best practices of tree growing and agricultural systems resulting in more sustainable use of land. Agroforestry takes place in both tropical and temperate regions, producing food and fibre for better food and nutritional security. It also sustains livelihoods, alleviates poverty and promotes productive, resilient agricultural environments. In addition, when practised at scale, it can enhance ecosystems through carbon storage, prevention of deforestation, biodiversity conservation, cleaner water and erosion control, while enabling agricultural lands to withstand events such as floods, drought and climate change. The potential of agroforestry to contribute to sustainable development has been recognized in international policy meetings, including the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) and the Convention on Biological Diversity (CBD), justifying increased investment in its development. Yet agroforestry continues to face challenges such as unfavourable policy incentives, inadequate knowledge dissemination, legal constraints and poor coordination among the multiple sectors to which it contributes. Nor is it sufficiently addressed in national policy-making, land-use planning and rural development programmes. As a result, its potential contribution to the economy and sustainable development goals has not been fully recognized or exploited. One of the policy challenges facing agroforestry in many countries is the emphasis on monoculture food, industrial agricultural crops and mechanized farming (often subsidized) discouraging the integration of trees into farmland. Moreover, in some countries, the bureaucracy involved for accessing both land and tree-based products, combined with land ownership problems, creates long-term uncertainty that further restricts agroforestry initiatives. Farmers may also perceive trees as incompatible with their farm operations and may not benefit from programmes which offer training or access to tree related inputs (e.g. germplasm) to the extent that they do for other agricultural enterprises. A lack of knowledge of the advantages of agroforestry inadvertently leads to the perception that it is peripheral to agriculture and is a low output subsistence system. The development of agroforestry is often impeded by legal, policy and institutional arrangements, its environmental benefits are mostly unrewarded, and investment is discouraged by the long time between adoption and returns. Policies are needed, therefore, to promote the benefits of agroforestry. The general objective of this guide is to assist countries to develop policy, legal and institutional conditions that facilitate the adoption of agroforestry and recognize its contribution to national development. This includes better communication between sectors and the mainstreaming of agroforestry in national policies. These guidelines were developed from a mix of workshops, structured interviews with experts, and detailed national case studies from both the developed and developing world. According to the lessons learned, there are four critical conditions that encourage agroforestry: -it should be beneficial to farmers and other land users; -there must be security of land tenure; -intersectoral coordination is essential; •good governance of natural resources is crucial.
Mots-clés Agrovoc : agroforesterie, aide à la décision, système de culture, utilisation des terres, développement rural, politique de développement
Mots-clés complémentaires : Politique publique
Mots-clés libres : Agroforesterie, Politiques publiques
Classification Agris : K10 - Production forestière
F08 - Systèmes et modes de culture
E14 - Économie et politique du développement
Champ stratégique Cirad : Axe 5 (2014-2018) - Action publique pour le développement
Editeurs scientifiques et affiliations
- Place Frank
- Gauthier Michelle, FAO (ITA)
Auteurs et affiliations
- Buttoud Gérard, FAO (ITA)
Contributeurs et affiliations
- Ajayi Olupomi - collaborateur
- Detlefsen B. - collaborateur
- Torquebiau Emmanuel, CIRAD-PERSYST-UPR AIDA (FRA) - collaborateur
Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/592707/)
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