Agritrop
Accueil

Epidémiosurveillance dans les Antilles de génotypes impliqués dans l'adaptation à des résistances variétales chez le champignon Pseudocercospora fijiensis causant la maladie des raies noires du bananier.

Dumartinet Thomas, Picard Léa, Ravel Sébastien, Bonnot François, Zapater Marie-Françoise, Bieysse Daniel, Rousse Véronique, Habas Rémy, Abadie Catherine, Aguayo Jaime, Carlier Jean. 2018. Epidémiosurveillance dans les Antilles de génotypes impliqués dans l'adaptation à des résistances variétales chez le champignon Pseudocercospora fijiensis causant la maladie des raies noires du bananier.. In : Actes de conférences : Le printemps de Baillarguet. CIRAD. Montpellier : CIRAD, Résumé, 29. Le printemps de Baillarguet 2018. 10, Montpellier, 28 Mai 2018/29 Mai 2018.

Communication sans actes
[img]
Prévisualisation
Version publiée - Français
Utilisation soumise à autorisation de l'auteur ou du Cirad.
ID593174.pdf

Télécharger (631kB) | Prévisualisation

Résumé : La gestion de variétés résistantes aux parasites nécessite la mise en place d'une épidémiosurveillance de génotypes les contournant ou les érodant. C'est le cas notamment de la maladie des raies noires du bananier, grave maladie foliaire provoquée par le champignon Pseudocercospora fijiensis qui a été récemment introduite dans les Antilles françaises. Des niveaux de maladie élevés ont été observés récemment en Guadeloupe. L'existence de souches très agressives dans cette île a été confirmée par inoculation en laboratoire. L'étude de l'histoire des populations de P. fijiensis dans les Caraïbes nous amène à suspecter une introduction dans les Antilles françaises de génotypes se sont auparavant adaptés à des résistances variétales dans d'autres îles. Alternativement, ces génotypes pourraient être issus d'un brassage génétique entre deux fonds génétiques différents introduits dans les Antilles française. Pour tester ces hypothèses, nous proposons tout d'abord de développer des approches de génomique des populations et génétique d'association afin d'identifier les gènes impliqués et d'élucider l'origine des génotypes des souches très agressives. L'implication de ces gènes dans la pathogénicité et l'adaptation sera ensuite validée par des inoculations en laboratoire et des analyses d'expression de gènes. Enfin, à partir de ces informations, nous développerons des outils moléculaires de détection afin de mettre en place une épidemiosurveillance de ces génotypes.

Auteurs et affiliations

  • Dumartinet Thomas, CIRAD-BIOS-UMR BGPI (FRA)
  • Picard Léa
  • Ravel Sébastien, CIRAD-BIOS-UMR BGPI (FRA) ORCID: 0000-0001-6663-782X
  • Bonnot François, CIRAD-BIOS-UMR BGPI (FRA)
  • Zapater Marie-Françoise, CIRAD-BIOS-UMR BGPI (FRA)
  • Bieysse Daniel, CIRAD-BIOS-UMR BGPI (FRA)
  • Rousse Véronique
  • Habas Rémy, CIRAD-BIOS-UMR BGPI (FRA)
  • Abadie Catherine, CIRAD-BIOS-UMR BGPI (GLP)
  • Aguayo Jaime, ANSES (FRA)
  • Carlier Jean, CIRAD-BIOS-UMR BGPI (FRA) ORCID: 0000-0002-6967-1852

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/593174/)

Voir la notice (accès réservé à Agritrop) Voir la notice (accès réservé à Agritrop)

[ Page générée et mise en cache le 2024-11-29 ]