Boukhari Wahiba. 2021. Fréquentation temporelle des troupeaux camelins sur les parcours du Sahara septentrional algérien (cas des régions de Ouargla et Touggourt). Ouargla : Université Kasdi Merbah Ouargla, 60 p. Mémoire de master 2 : Parcours et élevage en zones arides : Université Kasdi Merbah Ouargla
Version publiée
- Français
Accès réservé aux agents Cirad Utilisation soumise à autorisation de l'auteur ou du Cirad. 20210707 Memoire Master de Mme Wahiba Boukhari Finale.pdf Télécharger (2MB) | Demander une copie |
Encadrement : Chehma, Abdelmadjid ; Huguenin, Johann
Résumé : Cette étude a pour but d'analyser les déplacements des troupeaux des chameliers réalisés dans le temps, et de caractériser les territoires de parcours utilisés grâce à la mobilité tels que définis par les itinéraires des transhumances. Elle a aussi pour objectif de redéfinir la place des élevages camelins dans la société et le territoire. Cela permet de comprendre la dynamique des déplacements des cheptels des chameliers .Pour ce faire, nous avons procéder à des enquêtes (entretiens/ questionnaires) auprès de 187 chameliers sur deux grandes zones (Ouargla et Touggourt), conjuguées à des sorties sur terrain. Lors des observations de terrain nous avons relevé, avec un GPS, les coordonnées géo-référencées de 86 parcours dont 62 parcours fréquentés par les animaux des chameliers de la zone de Ouargla et 24 par des animaux des chameliers de Touggourt. Il a été aussi relevé les coordonnées géographiques de 91 puits pastoraux situés à proximité des parcours à une distance comprise de 3 et 12km. La mobilité des troupeaux s'est transformée au cours du temps, elle prend deux formes principales : la transhumance sur des distances qui peuvent aller de quelques kilomètres à plusieurs centaines de kilomètres et le nomadisme. A cet effet, la majorité des chameliers enquêtés, soit 96,3 % peuvent être qualifiés de transhumants, les 3, 7 % de chameliers qui restent sont qualifiés de nomades. En plus, 62 % des chameliers enquêtés préfèrent le système semi-gardé et 38 % pratiquent le système gardé.
Résumé (autre langue) : The aim of the present study is to analyse the movements of cameleers, over time and to characterise the territories of mobility as defined by the transhumance routes, with particular emphasis on redefining the place that camel breeders occupy in the territory and understanding the dynamics of cameleer's movements. To do this, we conducted surveys of 187 camel riders in two large areas (Ouargla and Touggourt), combined with field trips. Through the results obtained, we have identified and geo-referenced 86 courses including 62 courses frequented by the camel cameleers of the Ouargla area and 24 by the camel cameleers of Touggourt; in addition to 91 pastoral wells located near the routes at a distance of between 3 and 12 km. The mobility of herds has changed over time, taking two main forms: transhumance over distances ranging from a few kilometres to several hundred kilometres, and nomadism. To this end, the majority of the cameleers surveyed, 96.3%, can be qualified as transhumants, while there maining 3.7% of cameleers are qualified as nomads. In addition, 62% of the cameleers surveyed prefer the semi-guarded system and 38% practice the guarded system.
Mots-clés libres : Système d'élevage camelin, Mobilité, Chamelier, Parcours, Point d'eau
Auteurs et affiliations
- Boukhari Wahiba, UKMO (DZA)
Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/598764/)
[ Page générée et mise en cache le 2022-02-15 ]