Dossou M..
1985. Systèmes agricoles basé sur la culture cotonnière au Togo : résultats techniques et problèmes de la fertilisation.
In : Production agricole et maintien de la fertilité des sols dans la zone intertropicale : Actes du 1er Séminaire Régional de l"Institut Mondial du Phosphate, Yamoussoukro, 11-14 décembre 1984, Côte d'Ivoire. IMPHOS
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- Anglais
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Résumé : Au Togo, les systèmes de production à base de culture saisonnière sont de type familial. Ils ont évolué de parcelles de cultures associées itinérante (coton-vivrier) à des parcelles de cultures pures intensives où le coton rentre en rotation avec les cultures vivrières. Dans ce nouveau système, le coton, constituant l'élément moteur de la rotation, exige une fertilisation minérale et des techniques culturales plus évoluées dont profitant les autres cultures du système. Dans le zone cotonnières les systèmes de production peuvent être classés en trois grandes aires : 1) Aire du maïs sous climat guinéen à deux saisons de pluies et deux saisons sèches. Les sols y sont ferrallitiques et ferrugineux carencés en P et K. On y cultive principalement du maïs au 1er cycle de pluies et du coton au 2è cycle de pluies souvent aléatoire. Ces cultures auxquelles s'ajoutent du niébé de l'arachide sont fertilisées. 2) Aire de l'igname : au climat du type soudanien se distingue par une seule saison de pluies et une seule saison sèche. Les sols y sont ferrugineux déficients en N P et K. L'igname représente la culture alimentaire principale suivie du sorgho, du maïs, du niébé et du riz qui lui sont souvent associée. Le coton y est cultivé dans une rotation arachide – coton – sorgho. 3) Aire du sorgho l climat soudanien comme dans l'aire précédente. Une monoculture céréalière (sorgho – mil) es pratiquée sur des sols ferrugineux où les facteurs limitants sont la non disponibilités des terres et une forte déficience en P. Le coton est intégré à une rotation arachide-coton-sorgho. Le problème de la déficience P u est préoccupant. Une fumure de fond à base de phosphates naturels togolais à raison de 400 kg/ha en tête de rotation est en cours d'expérimentation auprès des agriculteurs de la région. S'agissant ou de l'aire du maïs ou de l'igname ou du sorgho, les exploitations sont de petite taille où la main d'oeuvre est essentiellement familiale. En conclusion, dans les systèmes de production étudiées, la culture cotonnière est considérée comme un facteur de progrès technique et d'augmentation du rendement des cultures du système.
Auteurs et affiliations
- Dossou M.
Autres liens de la publication
Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/603935/)
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