Raisonnement de la fertilisation minérale des systèmes de culture à base de cotonnier en Côte d'Ivoire

Crétenet Michel. 1985. Raisonnement de la fertilisation minérale des systèmes de culture à base de cotonnier en Côte d'Ivoire. In : Production agricole et maintien de la fertilité des sols dans la zone intertropicale : Actes du 1er Séminaire Régional de l"Institut Mondial du Phosphate, Yamoussoukro, 11-14 décembre 1984, Côte d'Ivoire. IMPHOS. Casablanca : IMPHOS, 2.07 (12 p.) Séminaire régional zone intertropicale, Yamoussoukro, Côte d'Ivoire, 11 Décembre 1984/14 Décembre 1984.

Résumé : La fertilisation minérale est abordée d'une part en tant que facteur de production à l'échelle de la parcelle et principal facteur du maintien de la fertilité à l'échelle du système de culture d'autre part. La variabilité de la réponse à la fumure minérale du cotonnier, du maïs et du riz est illustrés par la dispersion des valeurs observées pour les paramètre a et b de la courbe de réponses kg/ha produit – a + bo -kg/ha engrais le cotonnier présente une relative stabilité par rapport au maïs et au riz. Sur cotonnier, 70 % à 75 % de la variabilité de la réponse en un lieu donné est expliquée par les bilans hydriques de cadaires ; ce qui justifie le raisonnement d'une dose d'engrais, en fonction d'un objectif de productivité, en termes de risques technique et économique liés aux risques climatiques. Ainsi en termes de stratégies face ces aléas et dans les conditions économiques actuelles, il y a équivalence entre un objectif de productivité coton de 1350 kg/ha d'engrais et un objectif riez de 1 700 kg/ha avec 113 kg/ha d'engrais. Cette stratégie de relative sécurité correspond sensiblement aux doses d'engrais vulgarisées actuellement. La nécessité d'assurer un bilan minéral équilibré apparait nettement et permet de conclure à l'incompatibilité de certaines stratégies de production avec le maintien de fertilité des sols, ceci plus particulièrement pour le maïs et le riz. Les alternatives de solutions à ces incompatibilités sont d'une part d'ordre technique : équipement permettant une meilleure restitution au sol des résidus de culture, recherches visant à améliorer la réponse à la fumure per le jeu des interactions avec l'ensemble des techniques culturales, d'ordre économique d'autre part par le jeu des coûts des intrants par rapport aux produits. La démarche s'inscrit délibérément dans l'optique d'un conseil de gestion technico-économique individualise

Auteurs et affiliations

• Crétenet Michel

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/603946/)

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