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La culture des tubercules dans la mata atlantica : analyse des stratégies de production de l'igname au Nord-Est du Brésil

Tesson Renan. 2004. La culture des tubercules dans la mata atlantica : analyse des stratégies de production de l'igname au Nord-Est du Brésil. Montpellier : CNEARC, 139 p. Mémoire DIAT : Centre national d'études agronomiques des régions chaudes

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Encadrement : Fournier, Stéphane ; Vernier, Philippe

Résumé : Genèse de l'étude. La problématique de ce travail a été établie à la suite d'une rencontre entre le Cirad et une entreprise d'exportation d'igname localisée à Recife, dans la région du Nord-Est du Brésil. Cet entrepreneur a constaté une augmentation des contaminations post-récolte et une diminution des rendements. Afin de comprendre les origines du problème, ce rapport cherche à expliquer comment les agriculteurs orientent leurs pratiques et quels sont les éléments qui influencent les stratégies qu'ils mettent en place ? L'historique et le milieu agroécologique. La mata atlantica, correspondant à la frange du littoral, est une zone particulièrement riche au niveau agroécologique et jouit d'une pluviométrie généreuse. En fonction de la continentalité et des variations d'altitude, de nombreux microclimats existent. Depuis 400 ans, l'homme exploite ce milieu pour produire du sucre et de l'alcool. La petite agriculture familiale a toujours été présente en marge de l'aristocratie foncière. La réforme agraire a contribué à régulariser la situation de nombreuses familles. Les tubercules au Brésil. La moitié des ignames du Brésil sont produites dans la frange littorale de la Paraiba et du Pernambouco. Cette région s'est spécialisée dans la production du genre Dioscorea rotundata. Elle produit actuellement entre 100 et 150 000 tonnes d'igname par an. La diversité des modes de production. Après analyse,·quatre grands types de producteurs sont ressortis. L'hétérogénéité des pratiques est importante, bien que la majorité cultive l'igname en monoculture manuelle. Les petits producteurs investissent très peu dans la culture d'igname. Par contre, les producteurs qui se sont spécialisés dans la production en contre-saison, ont un système de culture beaucoup plus sophistiqué. Le dispositif institutionnel. Le dispositif institutionnel intervient à trois niveaux : local, provincial et fédéral. La filière de l'igname est informelle et n'est que très peu favorisée 'par le champ de la recherche et de la vulgarisation scientifiques. Les résultats. Ces quatre mois de terrain ont permis d'analyser les origines les plus grandes pertes. Les maladies induites par les nématodes, champignons et virus portent préjudice à l'ensemble des acteurs. La multiplication végétative rend très probable la transmission des pathogènes et entraîne un effondrement de la qualité intrinsèque de la plante. Le marché a influencé la production d'une autre espèce d'igname et a favorisé le développement à contre saison.

Auteurs et affiliations

  • Tesson Renan, CNEARC (FRA)

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/605351/)

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