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Étude socio-économique des pratiques agricoles et évaluation du passage de la culture manuelle à la culture attelée dans la Tapoa, Burkina Faso : cas des zones de Boaguidigou et de Botou

Ilboudo Idrissa. 2001. Étude socio-économique des pratiques agricoles et évaluation du passage de la culture manuelle à la culture attelée dans la Tapoa, Burkina Faso : cas des zones de Boaguidigou et de Botou. Bobo-Dioulasso : UPB, 131 p. Mémoire de fin d'études : Developpement rural. Agronomie : Université polytechnique de Bobo-Dioulasso

Mémoire
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Encadrement : Hebie, Ditalamane ; Kleene, Paul ; Traoré, Abdoulaye D.

Résumé : Avec le désengagement de l'État, le milieu rural, traditionnel bénéficiaire des appuis de l'État, se doit de se trouver aujourd'hui d'autres repères afin de pouvoir se réaliser, mieux, de s'insérer dans la dynamique de l'économie du marché. C'est dans le souci de comprendre les mutations du milieu paysan pour mieux les accompagner par le biais de la traction animale que s'inscrit cette étude menée dans le cadre d'un partenariat entre le Cirad et l'Association Tin Tua, une ONG intervenant dans le Goulmou où il s'efforce de développer dans son rayon d'action, la mécanisation intermédiaire que constitue la traction animale. La province d'accueil (la Tapoa) est marquée par un faible taux d'équipement et une sous-utilisation du matériel de culture attelée. En effet, selon les statistiques officiels, seules 13,5 % des exploitations de la province sont équipées. Quant à l'utilisation de matériel de culture attelée, le taux varie selon la nature de l'opération. Selon nos enquêtes, il apparaît que le labour est l'opération pour laquelle le matériel est principalement utilisé et ce par des exploitations de tous les niveaux d'équipement. En revanche la houe est peu utilisée et seulement 25 % des 87 exploitations enquêtées ont effectué un sarclage attelé quoique 36% d'entre elles disposent d'un équipement complet. Le niveau bas des indicateurs relatifs à la culture attelée dans les deux zones d'étude, en dépit des nombreuses structures d'appui qui s'y sont succédées, s'explique par des facteurs d'ordre socio-culturels (société très conservatrice), économiques (agriculture d'auto-subsistance) mais aussi techniques (manque de maîtrise des techniques d'utilisation du matériel). Ainsi, l'agriculture reste essentiellement manuelle avec peu d'apport d'intrants extérieurs. La fumure organique est cependant appliquée par certaines exploitations et son impact sur les résultats économiques sont intéressants, montrant l'intérêt que les producteurs ont pour la charrette. De même, l'accès des paysans aux crédits d'équipement, aux crédits intrants et à la formation sur les techniques d'utilisation du matériel contribuerait fortement à l'adoption de la culture attelée.

Auteurs et affiliations

  • Ilboudo Idrissa, UPB (BFA)

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/605439/)

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