Avertin Guillaume. 1997. Gestion in situ des ressources phytogénétiques. Cas des plantes médicinales au Mali. Réflexion autour des acteurs, des enjeux pour la définition d'un cadre à une gestion in situ durable des ressources phytogénétiques des produits de cueillette. Paris : UPEC, 106 p. Mémoire DESS : Gestion des systèmes agro-sylvo-pastoraux en zones tropicales : Université Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne
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Version publiée
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Encadrement : Babin, Didier ; Koné, Bather
Résumé : La Convention sur la diversité biologique a placé les ressources génétiques au coeur d'un débat politique sur l'accès à ces ressources pour une gestion à long terme. De nombreux acteurs sont donc impliqués. Un travail bibliographique à essayer de clarifier les différentes représentations et les enjeux. Les modalités de l'accès aux ressources génétiques pour le respect de la Convention sur la Diversité Biologique est orienté par la mise en place du GATT-TRIPS vers les droits de propriété intellectuelle sur le vivant. Dans quelle mesure donnent-ils un cadre incitatif à la gestion in situ des ressources génétiques ? Les plantes médicinales au Mali sont un cas de produits de cueillette où la mise en place d'une gestion des ressources génétiques est nécessaire. Les différents acteurs de cette filière ont été rencontrés dans l'optique de gestion des ressources naturelles renouvelables, des ressources génétiques in situ. Les tradithérapeutes s'organisent en associations sous l'impulsion du DMT qui conduit des recherches sur les plantes médicinales, notamment écologiques et socio-économiques. Les systèmes traditionnels de gestion sont peu ou pas connus et disparaissent. La filière des plantes médicinales nécessite des études approfondies pour mieux cerner les mécanismes. L'état des ressources " plante médicinales " est peu connue et il n'y a aucune donnée sur la génétique : on reste au niveau spécifique. Les Droits de Propriétés intellectuels et leurs adaptations ne semblent pas permettre une juste répartition des avantages tirés de l'exploitation des ressources et ne donne pas non plus un cadre à une gestion durable des ressources phytogénétiques in situ. Des voies législatives nouvelles sont à explorer pour rencontrer les engagements internationaux, peut-être grâce à d'autres cultures ayant d'autres représentations de la propriété et du vivant permettant d'initier une réflexion au niveau international.
Auteurs et affiliations
- Avertin Guillaume, Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne (FRA)
Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/605479/)
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