Contribution à l'étude des interactions hôte-pathogène du couple Rubus fruticosus / Phragmidium violaceum

Pailler Thierry. 1994. Contribution à l'étude des interactions hôte-pathogène du couple Rubus fruticosus / Phragmidium violaceum. Montpellier : USTL, 30 p. Mémoire DEA : Evolution et Ecologie : Université des sciences et techniques du Languedoc

Note générale : Stage complémentaire : Variabilité génétique des populations bulbeuses et non-bulbeuses de Arrhenatherum elatius. CNRS-Centre d'Écologie Fonctionnelle et Évolutive, Montpellier, sous la direction de John D. Thompson

Encadrement : Le Bourgeois, Thomas ; Notteghem, Jean-Loup

Résumé : Le couple Rubus fruticosus-Phragmidium violaceum que nous avons étudié s'est révélé être un modèle intéressant pour l'étude des interactions entre une espèce végétale pérenne à régime de reproduction mixte et un champignon pathogène autoïque qui développe un cycle complexe sur son hôte. Cette étude a mis en évidence le rôle de différents paramètres climatiques (température, lumière) et biotique (concentration de spores) sur certaines phases du cycle de vie de Phragmidium violaceum, et notamment au niveau de la germination des écidiospores et des urédospores. D'un point de vue épidémiologique, bien que l'eau soit nécessaire à la germination des spores et donc à la contamination le l'hôte, ce facteur n'est pas un paramètre climatique limitant le développement de la maladie dans la région de Montpellier entre le mois de mars et le mois d'août 1994. De plus, nous avons montré que le type de dissémination des spores de Phragmidium violaceum est anémochore et suit un gradient de dispersion comparable à celui d'autres rouilles selon le modèle de Kiyosawa. Enfin, l'analyse des interactions hôte-pathogène en milieu contrôlé a montré une variabilité des réponses des populations de Rubus fruticosus infecté par une même souche de Phragmidium violaceum. Ce dernier point suggère que, dans l'optique de la mise au point d'une méthode de lutte biologique dans les régions où les Rubus sont des plantes envahissantes, une étude de la variabilité génétique de l'hôte est indispensable afin de sélectionner un agent pathogène capable de réguler l'ensemble des populations de la plante hôte.

Auteurs et affiliations

• Pailler Thierry

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/605551/)

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