Rapport de mission au Cameroun 28 février-11 mars 1989

Jacob Jean-Louis. 1989. Rapport de mission au Cameroun 28 février-11 mars 1989. Paris : CIRAD-IRCA, 29 p.

Résumé : Deux sujets d'étude dans le cadre de l'optimisation du DL industriel seront abordés. Le premier sujet concerne la possibilité et les limites du stockage des échantillons avant l'analyse des paramètres. Un protocole a été élaboré selon le schéma suivant : un mélange latex-TCA (par exemple 20 ml de latex et 180 ml de TCA 2,5 %) est réalisé en champ et transporté en glacière au laboratoire. Ce volume est séparé en fractions de 4 ml qui seront conservées soit à température ambiante, soit au congélateur à -20°C. Un dosage tripliqué des sucres, du Pi et des RSH sera effectué sur tous les échantillons, le jour même, puis 3, 6, 10 et 20 jours après. Dans les fractions conservées au froid, un groupe sera décongelé, analysé puis recongelé avant l'analyse suivante. L'autre groupe sera analysé une seule fois après 3, 6, 10 ou 20 jours de stockage. Il est souhaitable que cette expérience soit faite sur des clones présentant des teneurs en sucre très différentes. Le second sujet a pour but de comparer les valeurs paramétriques obtenues par DL classique et micro DL. En effet, il est nécessaire de mieux connaître les différences qui peuvent apparaître lorsque l'on met en oeuvre les deux méthodes, notamment en ce qui concerne les teneurs en sucre. La visite de la plantation Mukonjé avait pour but de voir plus particulièrement les problèmes d'encoche sèche qui présentent dans cette localisation une grande gravité. Il ne s'agit surement pas, dans ce cas, d'une induction par surexploitation. Des nécroses et des lames brunes de l'écorce sont visibles au niveau de l'encoche, mais plus difficilement sur GT1 que sur PB 235 (observation déjà faite en Côte d'Ivoire). Les lignes d'arbres arrêtés sont nombreuses et les hévéas malades semblent se grouper par taches, évoquant une propagation épidémique. L'annexe 2 conforte cette hypothèse. M. Gobina a, en effet, remarqué que les arbres sur une même ligne étaient mis en arrêt de saignée de part et d'autre d'un hévéa initialement sec en fonction du temps, comme s'il y avait propagation de la maladie à partir de cet arbre. Dans la majorité des cas, la maladie se propage au panneau opposé et conduit rapidement à la sissité de son encoche lorsqu'il est mis en exploitation.

Auteurs et affiliations

• Jacob Jean-Louis, CIRAD-IRCA (FRA)

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/605758/)

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