Dossier de faisabilité de la mise en valeur des marais de la N'guéchié [Côte d'Ivoire]. Annexe 2 : aspects socio-économiques du village d'Ahoutoué

CIRAD-IRHO - FRA. 1987. Dossier de faisabilité de la mise en valeur des marais de la N'guéchié [Côte d'Ivoire]. Annexe 2 : aspects socio-économiques du village d'Ahoutoué. Paris : CIRAD-IRHO, 144 p.

Résumé : Le projet de la N'guéchié se situe au sud du village d'Ahoutoué. Il englobe des terres marécageuses qui appartiennent à ce village, le reste se situant sur la forêt classée à la N'guéchié. Le volet villageois du projet intéresse les jeunes gens des villages de la région Ahoutoué, Grand-Alépé, et Oguédoumé. Plutôt que de faire une étude socio-économique exhaustive de la région, il a paru plus intéressant de procéder à l'enquête détaillée d'un seul village. Le choix d'Ahoutoué s'est imposé, car il est proche de la station. Le village est propriétaire de certains marais englobés dans le projet, et des relations de bon voisinage existent depuis fort longtemps entre ses habitants et ceux de la station de la Mé. C'est pourquoi, une réunion regroupant les cadres originaires d'Ahoutoué et ceux de La Mé s'est tenue en février 1982. Il a été, alors, décidé d'effectuer en commun l'analyse socio-économique d'Ahoutoué dans le cadre de l'analyse de faisabilité du projet. Des commissions mixtes ont été créées pour étudier l'histoire, la géographie, la démographie du village, les us et coutumes de ses habitants, et enfin pour réaliser l'enquête agricole. Cette enquête n'est sans doute pas un chef d'oeuvre en matière d'études socio-économiques, car elle a été menée par des amateurs. Elle a cependant le mérite d'avoir associé étroitement pour sa réalisation, enquêteurs et enquêtés, programmeurs et réalisateurs. Il est probable que les paysans, en général très méfiant lors des enquêtes agricoles, ont mieux répondu aux enquêtes, puisque souvent, ils dialoguaient avec les personnes de leur propre famille. La première partie de ce document concerne l'étude de la population. Elle distingue les 963 résidents permanents du village des 839 expatriés originaires du village. Les coutumes et traditions des attiés Nindin, qui sont très largement majoritaires dans le village, sont relatées dans la deuxième partie. Dans la troisième partie, les données de l'enquête agricole sont tout d'abord analysées, puis on a essayé d'établir d'après les productions agricoles du village, le compte d'exploitation global des planteurs du village, et enfin le compte d'exploitation de 1 'unité agricole type du village.

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/606448/)

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