Rapport de mission. Participation au 1er séminaire-atelier sur la protection des végétaux et des denrées stockées en Afrique centrale. Brazzaville, 06-11 novembre 1989

Despréaux Denis. 1989. Rapport de mission. Participation au 1er séminaire-atelier sur la protection des végétaux et des denrées stockées en Afrique centrale. Brazzaville, 06-11 novembre 1989. Paris : CIRAD-IRCA, 16 p. Séminaire-atelier sur la protection des végétaux et des denrées stockées en Afrique cventrale. 1er, Brazzaville, République du Congo, 6 Novembre 1989/11 Novembre 1989.

Note générale : Le compte-rendu de mission contient le résumé de la communication présentée par Denis Despréaux à ce séminaire-atelier: les principaux problèmes phytosanitaires de l'hévéa culture En Afrique, p. 16

Résumé : Il s'agissait d'identifier les problèmes phytosanitaires existants, d'évaluer les structures de recherches et de développement dans chacun des pays d'Afrique centrale, et enfin, de mettre en place des stratégies communes dans le domaine de la protection des végétaux. Le programme et la liste des 70 participants sont présentés en annexe. Au cours de deux exposés préliminaires, le professeur Meyer et monsieur Traboulsi ont surtout insisté sur les problèmes concernant le développement et la vulgarisation en protection des végétaux. À ce sujet, la FAO a entrepris de faire le bilan des enseignements disponibles en protection des végétaux dans les pays d'Afrique centrale, afin de pouvoir préparer des plans d'actions prioritaires. Les projets identifiés par la FAO sont pour l'instant au nombre de quatre : les problèmes de quarantaine, la réglementation de l'utilisation des pesticides, la lutte intégrée en culture maraîchère et la lutte antiacridiens. Par la suite, les représentants de chaque pays ont présenté une liste presque exhaustive des problèmes phytosanitaires connus dans leurs pays. Dans la plupart des cas, il n'a pas été possible de dégager les ordres d'importance des fléaux cités, par manque de données précises sur les dégâts réellement provoqués. En ce qui concerne les structures de recherches nationales, force est de constater que, le Cameroun mis à part, elles sont constituées de très petites unités, et que, même au Cameroun, elles ne disposent que de moyens extrêmement limités. Quelques projets ciblés s'appuient sur des institutions françaises (Cirad, Orstom) ou des financements internationaux. L'articulation recherche-développement reste un problème d'actualité et un point de litige entre les parties concernées. Les principales conclusions qui ont été tirées de ce séminaire-atelier sont que les structures nationales actuelles en recherches et en développement ne sont pas assez étoffées et ne disposent pas de suffisamment de moyens pour pouvoir résoudre tous les problèmes phytosanitaires qui se posent en Afrique centrale. Les participants ont proposé que soit créé un réseau de Protection des végétaux en Afrique centrale, afin que les travaux réalisés dans chacun des pays puisse profiter à tous. Les avantages qui sont attendus sont une concentration des efforts sur des thèmes prioritaires définis en commun et la mise en place d'un système d'échanges et d'information. La présidence de ce réseau serait confiée à monsieur Massala, soutenu dans son activité par des Responsables de commission par thèmes et des Délégués géographiques. Le mode de financement du réseau reste à définir. Il a été demandé que les institutions internationales et les firmes phytosanitaires (absentes du séminaire) soient mises à contribution. Les communications faites pendant le séminaire et les conclusions seront publiées.

Auteurs et affiliations

• Despréaux Denis

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/606494/)

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