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Rapport de mission chez Goodyear/Akron (Ohio) du 15 au 19 juin 1987

Gener Paul, Jacob Jean-Louis, Carron Marc-Philippe. 1987. Rapport de mission chez Goodyear/Akron (Ohio) du 15 au 19 juin 1987. Paris : CIRAD-IRCA, 69 p.

Rapport de mission
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Résumé : Lors des discussions de fin de visite, les deux parties ont convenu qu'il était encore trop tôt pour conclure un accord de coopération. L'intérêt marqué de Goodyear allait vers les travaux de culture in vitro avec une préférence pour l'embryogénèse somatique. Cependant, cette voie de recherche ne donnera de résultats, au mieux qu'à moyen terme. Dans ce domaine donc, dans la mesure où aucune des parties n'est liée par des accords débouchant sur une certaine confidentialité, il a été convenu d'échanger des informations de façon informelle. L'IRCA a proposé de faire bénéficier les plantations Goodyear de son " savoir-faire " concernant les systèmes d'exploitation, le diagnostic latex, le suivi des blocs (méthodologie de la fertilisation, etc.). Bien entendu, cette assistance technique ne pourrait se faire qu'à travers un accord dont la teneur demande des délais de réflexion. Ce n'est que quand Goodyear sera persuadé qu'il est de son intérêt de coopérer activement avec l'IRCA que cet accord sera rédigé sans difficulté. Dans le cadre de la biologie moléculaire, l'équipe des biochimistes de Goodyear a trois programmes distincts et complémentaires. Tous sont centrés sur l'utilisation d'une enzyme importante de la synthèse du caoutchouc la polymérase ou " rubber transferase ". Celle-ci réalise par intégration successive des maillons d'isopentényle pyrophosphate l'élaboration de la chaine de cis-polyisoprène. Elle peut donc être considérée comme catalysant une étape essentielle de l'anabolisme isoprénique. En partant de l'hypothèse que cette enzyme est également un facteur limitant de la régénération (cf. remarques diverses), il est logique de l'utiliser en technologie biochimique dans un but d'amélioration du matériel végétal ou de manipulation génétique. Des travaux de culture in vitro sont engagés depuis environ 5 ans dans des orientations similaires aux nôtres. Des résultats non négligeables ont été obtenus au moins en microbouturage. Pourtant l'avancement des recherches semble limité, probablement par des problèmes d'approvisionnement en matériel végétal jusqu'à une date récente mais aussi par l'absence de recherche de base. L'impression générale est un manque d'ouverture aux travaux extérieurs sur la culture in vitro se traduisant par des orientations de recherche mal définies. En conséquence, il apparaît difficile de dégager aujourd'hui un thème de coopération bénéfique pour l'IRCA sur le plan scientifique.

Auteurs et affiliations

  • Gener Paul
  • Jacob Jean-Louis
  • Carron Marc-Philippe

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/606505/)

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