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Contribution à l'étude biologique de deux parasites Encarsia diaspidicola silvestri et Arrhenophagus chionaspidis aurivillius de la cochenille diaspine Pseudaulacaspis pentagona Targ-Tozz à la Réunion

Goebel Olivier. 1987. Contribution à l'étude biologique de deux parasites Encarsia diaspidicola silvestri et Arrhenophagus chionaspidis aurivillius de la cochenille diaspine Pseudaulacaspis pentagona Targ-Tozz à la Réunion. Montpellier : CNEARC, 62 p. Agronomie tropicale : Protection des cultures : Centre national d'études agronomiques des régions chaudes

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Version publiée - Français
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Titre anglais : Contribution to the biological study of two parasites Encapsia diaspidicola Silvestri and Arrhenophagus chionaspidis aurivillius of the diaspine scale Pseudaulacaspis pentagona in Reunion Island

Encadrement : Serge Quilici

Résumé : À la Réunion, la cochenille du murier (Pseudaulacaspis pentagona Targ-Tozz) est susceptible de développer des pullulations en verger de pêchers et dans les plantations de géranium. En vue d'améliorer le contrôle biologique de cette diaspine et de juger de l'opportunité d'introduire d'autres parasites dirigés contre elle, il semblait nécessaire d'étudier la biologie des deux parasites indigènes : Arrhenophagus chionaspidis AUR (Hyménoptère, Encyrtidae) et Encarsia diaspidicola Silv (Hyménoptère, Aphelinidae). Dans une première partie, nous avons cherché à préciser l'identification des deux parasites à partir de l'observation de certains caractères morphologiques parmi les plus spécifiques. Compte tenu de ces observations, nous avons essayé de comparer ces deux parasites avec d'autres espèces voisines. Nos quelques observations ont montré les difficultés d'identifier A. ohionaspidis par rapport à l'espèce A. albitibiae. L'espèce E. diaspidicola présente les caractères principaux du genre Encarsia et ne s'en détache que par la formule antennaire qui l'apparente au genre Prospaltella. Elle est morphologiquement différente d'E. berlesei et semble par contre assez proche d'E. aspidioticola. Ayant été très peu étudié, certaines expériences préliminaires ont été effectuées sur E. diaspidicola afin de mieux définir les conditions optimales pour son élevage et les expériences ultérieures menées sur ce parasite. Ainsi, on a examiné l'influence de la densité du parasite et de la durée de contact avec l'hôte sur les taux de parasitisme, de mortalité et le nombre moyen de larves/hôte et étudié le stade de l'hôte préférentiellement parasité. Nous avons retenu des conditions optimales différentes pour les élevages et pour nos essais ultérieurs. L'espèce E. diaspidicola concentre son action sur les stades de la lignée femelle de la cochenille avec une préférence marquée 'pour le deuxième stade larvaire femelle. Sur le stade pronymphe mâle, on enregistre une mortalité précoce quasi-totale. L'étude du développement pré-imaginal à différentes températures (20, 25, 30°C) a permis de distinguer six états repérables de développement pour A. chionaspidis et quatre pour E. diaspidicola. L'influence de la température sur la durée de développement pré-imaginal est marquée chez ces deux espèces par une diminution de celle-ci entre 20 et 25°C mais non entre 25 et 30°C. À 25°C, la durée du développement pré-imaginal est de 12,5 et 22 jours pour A. chionaspidis et E. diaspidicol,a respectivement. Dans l'étude consacrée à l'influence de la température et de l'alimentation en miel sur la longévité des imagos des deux espèces, on constate que l'apport de miel prolonge fortement la survie des imagos dans les deux cas, quelles que soient les conditions de température. Dans des conditions de températures constantes, on observe que la longévité diminue avec l'augmentation de température. Les imagos d'E. diaspidicola montrent la longévité la plus importante. En conditions de thermo-période, la longévité est plus grande lorsque l'amplitude thermique est faible. Ce phénomène est fortement marqué pour E. diaspidicola, beaucoup moins pour A. chionaspidis qui présente une meilleure survie qu'E. diaspidicola. Si nos résultats ont permis d'apporter certains éléments de réponse sur l'opportunité d'introduire à la Réunion d'autres espèces parasites de P. pentagona, l'étude d'autres caractéristiques biologiques d'E. diaspidicola et A. chionaspidis devraient permettre de juger de cette opportunité. Une dernière partie de notre travail a été consacrée à une brève étude de l'influence de certains traitements chimiques sur les populations d'ennemis naturels de P. pentagona -les deux parasites étudiés ainsi qu'un prédateur, Chilocorus politus (coccinellidae)- en vergers de pêchers. Au cours de celle-ci, nous avons pu constater une action générale très marquée des oléoparathions. Les huiles jaunes se sont révélées les moins toxiques et l'influence des huiles blanches semble plus variable suivant le type d'auxiliaires.

Auteurs et affiliations

  • Goebel Olivier

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/606621/)

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