Agritrop
Accueil

Mission conjointe interagences PNUD/FAO de revue du secteur forestier, Cameroun. Exploitation forestière et transport

Laurent Dominique. 1987. Mission conjointe interagences PNUD/FAO de revue du secteur forestier, Cameroun. Exploitation forestière et transport. Montpellier : CIRAD, 92 p.

Document technique et de recherche
[img]
Prévisualisation
Version publiée - Français
Utilisation soumise à autorisation de l'auteur ou du Cirad.
ID606649.pdf

Télécharger (31MB) | Prévisualisation

Résumé : Dans une perspective où les transports routiers se développeraient à une échelle importante, notamment grâce à la mise en place d'un réseau routier à forte capacité sur grandes distances, les tarifs évolueraient nécessairement ne serait-ce que du fait : de l'amélioration des conditions d'exploitation des véhicules ; de l'augmentation de la concurrence entre transporteurs ; de l'augmentation du personnel et de l'amélioration de sa formation. Le réseau ferré camerounais est actuellement saturé aux environs d'une capacité annuelle de transport de 430000 tonnes de produits forestiers. Le secteur infrastructures portuaires faisant l'objet d'études spécialisées, nous ne ferons ici que rappeler les principaux éléments susceptibles d'intervenir sur le développement du secteur forestier. Dans le court terme, la capacité actuelle des ports du Cameroun est suffisante pour assurer l'évacuation des produits forestiers camerounais exportés. Les ajustements mineurs qui seront rendus nécessaires dans les 5 prochaines années du fait de l'amélioration progressive des voies d'évacuation vers Douala (jusqu'à aujourd'hui approvisionné en grande majorité par un chemin de fer dont les capacités étaient limitées par un ensemble de raisons) pourront être réalisés (augmentation de la capacité de manutention, organisation des ruptures de charge,…) sans modification sensible des infrastructures, tant à Douala qu'à Kribi. À plus long terme et en supposant que l'augmentation du trafic conteneurs se développe au même rythme qu'actuellement et que la situation du secteur forestier dans son ensemble permette d'atteindre les objectifs mentionnés, les infrastructures portuaires, notamment de Douala, deviendraient le facteur limitant au développement forestier, et nécessiteraient alors qu'une décision soit prise quant à la création du port en eau profonde au Sud de Kribi et de son infrastructure de desserte terrestre.

Auteurs et affiliations

  • Laurent Dominique

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/606649/)

Voir la notice (accès réservé à Agritrop) Voir la notice (accès réservé à Agritrop)

[ Page générée et mise en cache le 2024-09-17 ]