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Contribution à l'étude des actions organisationnelles au sein ou programme recherche-développement ou projet Maradi (Niger)

Léonardi François. 1987. Contribution à l'étude des actions organisationnelles au sein ou programme recherche-développement ou projet Maradi (Niger). Montpellier : CNEARC-ESAT, 87 p. Mémoire de fin d'étude : Agronomie tropicale, option Agronomie et systèmes agraires : Centre national d'études agronomiques des régions chaudes

Mémoire
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Encadrement : Philippe Jouve

Résumé : Le projet Maradi a débuté en 1977, sa zone d'action est la première région agricole du Niger. Il avait entre autres objectifs de développer la production agricole par la diffusion de quatre thèmes techniques simples, identiques sur toute la zone. En 1982, de nouvelles orientions furent définies pour un développement plus efficace. Pour cela il fut décidé de : transférer au maximum la responsabilité des opérations aux villageois, ceci grâce à 1'auto-encadrement. Cet objectif reprend les mots d'ordre nationaux de la société de développement, nouvelle politique nationale nigérienne ; diversifier les interventions en les adaptant à la diversité des situations agricoles. Les nouvelles variétés sélectionnées par le projet entre 1977 et 1982 ont été adoptées dans 6 villages sur les 8 où l'expérimentation fut menée. L'organisation collective des villageois a très bien organisé ses multiplications, en maximisant l'utilisation de la main d'oeuvre villageoise. Mieux, dans quatre villages, la distribution des semences est aujourd'hui organisée comme une banque. Les paysans empruntent les semences en début de campagne, puis remboursent après la récolte avec un taux d'intérêt de 50%. Quatre banques semences sont nées. Les villages qui disposaient déjà d'une banque engrais ont couplé les deux opérations. L'engrais de la banque est utilisé pour les multiplications. À Tchizon Kourégué, une bonne récolte en mil fut l'occasion de renforcer le stock de la banque céréale. Ces initiatives paysannes montrent la capacité des villageois à s'organiser quand on leur en donne les moyens. Les champs de multiplication sont de réelles démonstrations des techniques issues de la recherche appliquée du projet (haute densité, fumure). Les paysans de ces villages sont aujourd'hui très demandeurs d'engrais. Après tous ces points positifs, on peut noter que la diffusion de l'arachide est un semi-échec. Les paysans se sont rendus compte de son inadaptation aux conditions pluviométriques de ces dernières années. La maîtrise des multiplications collectives est très variable d'un village à l'autre. Ainsi, par exemple, le village de Lily n'a jamais utilisé les semences provenant des multiplications faites dans le village car il a préféré les vendre à l'extérieur.

Auteurs et affiliations

  • Léonardi François

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/606655/)

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