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Unité écologique expérimentale de Maradi. Étude morphopédologique, 1/20000. Rapport

Féau Christian. 1977. Unité écologique expérimentale de Maradi. Étude morphopédologique, 1/20000. Rapport. Paris : GERDAT, 106 p.

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Résumé : L'Unité écologique expérimentale comprend un certain nombre de milieux bien définis par leurs composantes telles que le modelé, le matériau, les héritages de pédogenèses anciennes qui sont à l'origine de la différenciation des sols, les interactions de ces composantes et la dynamique actuelle : régimes hydriques, morphodynamique éolienne et hydrique. Ces caractères conditionnent les propriétés agronomiques de ces unités de paysage, leur utilisation actuelle comme les techniques à mettre en oeuvre pour leur mise en valeur. Ces milieux spécifiques sont liés entre eux par les conditions de mise en place du matériau et l'action d'un régime hydrique passé, qui s'est effectué différemment selon la situation par rapport à un réseau hydrographique aujourd'hui non fonctionnel. On peut ainsi distinguer : les fonds de vallées et les versants du réseau hydrographique fossile, ici la vallée de Serkin Haoussa, affluent du Goulbi N'Kaba. Ces sols sont très sableux, appauvris en fer et en éléments fins par un soutirage intense. Les réserves en eau sont faibles mais le matériau permet une infiltration très profonde, et un bon enracinement, ce qui permet une utilisation optimale des eaux de pluie ; c'est le domaine du mil et du gao. Les sols sont caractérisés par des gradients le long de la pente générale sommet de versant fond de vallée. Les interfluves de ce système où l'on peut distinguer : les sommets d'interfluves à soubassement profond9 aux sols rubéfiés, où l'infiltration est probablement moins profonde du fait d'une capacité de rétention supérieure ; le matériau n'offre pas d'obstacle à la pénétration des systèmes racinaires. Cette zone est très cultivée en mil associé au sorgho. Elle est très homogène quant à ses sols ; les versants endoréiques à soubassement peu profond, convergeant vers les points bas des interfluves. Les composantes du milieu varient graduellement avec la position par rapport à ce versant ; enrichissement en argile et en fers augmentation de la prise en masse, de la morphodynamique hydrique en descendant vers les " tafouka ". La principale contrainte est actuellement la sensibilité des cultures à l'irrégularité des précipitations en hivernage~ en raison des pertes d'eau par ruissellement, de l'enracinement peu profond lié à la compacité du matériau et à la profondeur d'infiltration limitée par la capacité de rétention élevée des horizons superficiels. Cette étude a permis de préciser la définition et les limites des unités identifiées au cours de la reconnaissance. L'étude hydropédologique permettra de préciser le comportement des sols vis-à-vis de l'eau.

Auteurs et affiliations

  • Féau Christian

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/606777/)

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