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Rapport de mission en Haute-Volta et au Mali du 17/1977 au 14/2/77. Étude du matériel de culture attelé de fabrication artisanale et industrielle

Chèze Bernard. 1977. Rapport de mission en Haute-Volta et au Mali du 17/1977 au 14/2/77. Étude du matériel de culture attelé de fabrication artisanale et industrielle. Antony : CIRAD, 87 p.

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Résumé : Si les Arcoma étaient appelés à jouer un rôle encore plus important dans l'approvisionnement du monde rural en machines agricoles en Haute-Volta, (unité de fabrication prioritaire ou monopole) ils devraient d'abord satisfaire les demandes en houe Manga, dont la production pourrait être concentré à Ouagadougou car c'est l'ORD qui en demande le plus. Les charrettes tombereaux, également très demandées, devraient être aussi construites - probablement dans un atelier secondaire situé au sein de l'ORD de Ouagadougou. On pourrait aussi étudier une charrette asine à petit plateau plus modeste avec des chaises en cornière, qui coûterait moins cher que le modèle actuel, et qui serait un peu plus bas (facilité de chargement). Dans le matériel de traitement des récoltes, des tarares et décortiqueurs devraient être construits assez rapidement, après une étude quantitative des besoins. Au Mali, la requête concernant la construction des hangars et le bitumage de la cour est tout à fait justifiée sous l'angle de l'amélioration des conditions de travail dans l'usine de la Smecma (stockage, aménagement de la ligne de fabrication, circulation). Le niveau de production actuel nécessite le renforcement de la direction de cette usine pour soulager le directeur des fonctions de : chef de fabrication ; contrô1e de la fabrication ; étude de produits nouveaux. Ce renforcement permettrait au Directeur de s'occuper du secteur commercialisation et promotion. L'absence de contremaitres maliens d'un niveau suffisant est un handicap certain et il faudrait dès maintenant penser à leur formation. Une petite unité de forge, même de type artisanal, permettrait de pallier les retards de livraison éventuels et surtout de mieux associer les forgerons à l'activité de l'usine (et à ses bénéfices). Avec les machines dont dispose cette usine actuellement, une plus grande partie des pièces importées pourrait être réalisée sur place, grâce en particulier à la presse de 300 tonnes apparemment sous utilisée.

Auteurs et affiliations

  • Chèze Bernard

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/607010/)

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