Siband Pierre-Lucien. 1977. Physiologie de la nutrition du mil au CNRA de Bambey. Principaux résultats 1974-1977. Paris : GERDAT, 22 p.
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Résumé : Le mil (Pennisetum typhoïdes) est parmi les céréales de grande dimension (mil, sorgho, maïs) celle qui a été jusqu'à présent la moins étudiée. Se comportant bien en conditions de sol médiocres, résistant à la sécheresse, il est particulièrement adapté aux sols sableux de la zone sahélienne d'Afrique, où il constitue la principale culture vivrière, Son faible plafond de productivité en grain lui a fait toutefois préférer le sorgho chaque fois que le milieu le permettait. Aussi, les problèmes liés à la culture du mil tiennent-ils·aussi bien à des conditions toujours difficiles (sécheresse, pauvreté du milieu), qu'aux caractères propres de la plante qui en découlent. Son très fort développement végétatif est apparu comme le premier facteur limitant de ses potentialités céréalières, et les généticiens ont orienté leurs travaux vers la recherche de structures qui permettraient d'accroître la quantité d'épis à l'unité de surface, les cycles étant par ailleurs raccourcis pour répondre aux conditions de pluviométrie. Deux orientations ont donc marqué l'amélioration génétique du mil : l'une a tendu à la création d'un mil amélioré de structure traditionnelle, avec une limite de productivité ; l'autre, qui prend le pas sur la première, recherche une structure nouvelle de type céréalier. Alors que le mil de type traditionnel est assez bien connu sur le plan de ses techniques de culture, le second est encore peu étudié.
Auteurs et affiliations
- Siband Pierre-Lucien
Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/607077/)
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