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Rapport de mission en Tunisie. Enquête préliminaire à la création d'un Centre tunisien d'expérimentation du machinisme agricole, 17 au 23 avril 1977

Uzureau C.. 1977. Rapport de mission en Tunisie. Enquête préliminaire à la création d'un Centre tunisien d'expérimentation du machinisme agricole, 17 au 23 avril 1977. Paris : GERDAT, 18 p.

Rapport de mission
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Résumé : Le présent rapport a trait à un projet de création d'un Centre tunisien d'expérimentation de machinisme agricole (Cema). Il a été préparé par le Ceemat, en liaison étroite avec le Centre de Recherches du Génie Rural (CRGR), à l'occasion d'une mission d'une semaine en Tunisie du directeur du Ceemat. L'agriculture tunisienne se mécanise, qu'on le veuille ou non. Durant le Ve Plan quinquennal qui entre en application les seuls investissements en matériel agricole se monteront a plus de 58 millions de dinars. Ceux-ci concerneront la motorisation lourde, la motorisation légère et, dans une moindre mesure l'équipement à traction animale. La mécanisation est une nécessité coûteuse qui doit être utilisée dans les meilleures conditions possibles. Ce n'est pas encore le cas en Tunisie puisqu'il n'existe pas, à l'échelon ministériel un organisme capable de coordonner, canaliser et guider l'ensemble des programmes de mécanisation. La section de machinisme agricole du CRGR n'a pas le personnel suffisant en nombre, ni les moyens matériels pour mener à bien un programme conséquent à l'échelon national. Les offices (OTD, OMVVM, Nebhana), ainsi que les autres utilisateurs, sont bien conscients des difficultés qu'ils affrontent quand ils doivent mécaniser les exploitations. Les techniques de mécanisation en grande culture céréalière sont exagérément coûteuses puisque leur coût peut atteindre parfois jusqu'à l'équivalent de 12 qx de production. La mécanisation au moins partielle des cultures maraîchères devient parfois nécessaire, mais les risques d'erreurs coûteuses sont grands en l'absence de toute expérimentation et de toute étude technico-économique. Le matériel de culture attelée devrait être modernisé et diversifié) au bénéfice des nombreux utilisateurs. Mais il faudrait définir d'abord et tester ensuite des " chaines de culture attelée " bien adaptées, et qui pourraient être fabriquées par l'industrie nationale. Bien d'autres techniques de mécanisation devraient être adoptées pour permettre le développement des cultures industrielles prévues au Ve plan. Pour toutes ces raisons il est recommandé de créer un Centre tunisien d'expérimentation de machinisme agricole (Cema). Le Cema pourrait être rattaché à l'actuel CRGR. Il disposerait d'un personnel et de moyens adéquats, et bénéficierait durant les trois premières années du concours de l'assistance technique française si le Gouvernement en fait la demande. Cette coopération pourrait se traduire par l'affectation d'un coopérant, spécialiste confirmé en machinisme agricole, ainsi que par l'envoi de consultants qui viendraient étudier des problèmes particuliers. À partir de 1979, l'assistance du Programme des Nations-Unies de la FAO pourrait, à la demande des autorités à venir renforcer le centre déjà créé. Le Cema travaillerait sur un programme précis, en liaison avec les Offices existants et avec les autres organismes intéressés. Son programme et ses moyens seraient définis chaque année par les travaux d'un " Comité consultatif interministériel du machinisme agricole " qui serait créé à l'initiative du ministère de l'Agricu1ture.

Auteurs et affiliations

  • Uzureau C.

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/607083/)

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