Giot-Wirgot P.. 1977. Mise en valeur des forêts de basse et moyenne Casamance et assistance au service forestier. Sénégal : aménagement des teckeraies casamançaises. Rome : FAO, 83 p.
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Résumé : Les teckeraies casamançaises couvrent actuellement quelque 2000 ha et l'extension des plantations figure toujours parmi les objectifs du Plan. En 1960, une étude de Maheut et Dommergues conclut à une productivité potentielle moyenne totale de 10 m3/ha/an. En 1967, le CTFT installe, en forêt classée des Bayottes, un dispositif destiné à indiquer les âges auxquels pratiquer les coupes d'éclaircies, ainsi que leurs intensités optimales. Dans l'attente des données de cet essai, il est conseillé aux sylviculteurs d'adopter les normes appliquées aux peuplements indiens ou ivoiriens. En 1974, un sondage, réalisé en forêt classée des Bayottes sur dix parcelles d'âges différents, révèle une densité excessive de tous les peuplements par comparaison aux normes indiennes. Faute de crédits, les éclaircies ont un caractère sporadique se traduisant par l'irrégularité et l'insuffisance des prélèvements. Pour la même raison, les nettoiements des jeunes plantations sont négligés et la protection contre le feu est insuffisante. Ces insuffisances sylvicoles rendent douteuse la rentabilité de l'investissement consenti dans ces reboisements ; aussi, dès mai 1974, le projet s'attachait à l'étude d'un programme d'aménagement des teckeraies. L'accent fut mis immédiatement sur la nécessité de libérer ces travaux du carcan budgétaire. À cette fin, le projet proposait le fonctionnement autonome d'une entreprise gérée par l'Inspection des eaux et forêts, comprenant une petite unité de sciage et une menuiserie dont les bénéfices permettraient le financement des travaux d'entretien des plantations ; parallèlement, elle étudierait les possibilités de commercialisation des produits d'éclaircie. Les premières coupes débutèrent en mai 1974 ; il était prévu que la commercialisation des perches assurerait le financement de l'exécution des coupes. Très vite, le marché local des perches brutes atteignait la saturation. Une part des crédits gouvernementaux prévus pour le financement des activités du projet fut consacrée à la poursuite des travaux axés sur une transformation des perches en produits plus aisément ·commercialisables. D'autre part, il s'avérait indispensable d'assurer la formation du personnel du Service forestier aux divers traitements applicables au teck. Dans le chapitre 2 de ce document, les règles sylvicoles proposées pour l'aménagement des teckeraies casamançaises sont décrites. Dans le chapitre 3, le problème de la commercialisation des produits cultivés en coupes d'éclaircies est abordé.
Auteurs et affiliations
- Giot-Wirgot P.
Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/607197/)
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