Chopart Jean-Louis. 1977. Contribution à la mise au point d'une méthode d'étude de profils racinaires par localisation de rubidium. Montpellier : ENSAM, 45 p.
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Résumé : On a pu montrer que, sur une culture de luzerne en bac, l'absorption du rubidium est bien nette au bout de 24 heures. Mais, avec les techniques expérimentales utilisées, les résultats obtenus au champ sont beaucoup plus décevants. La méthodologie doit donc faire l'objet d'améliorations et de travaux complémentaires. Il faudra, en particulier, augmenter les doses de rubidium injectées, tout en étudiant le devenir de ce produit dans le sol et les réactions sol-rubidium. Malgré les difficultés de mise au point, une méthode d'étude de profils racinaires basée sur la localisation d'éléments rares dans le sol et la plante, peut être amenée à rendre des services importants dans les prochaines années. Il convient toutefois de noter qu'il faudra toujours faire des trous et que l'introduction de fortes concentrations de rubidium dans le sol risque d'interdire l'emploi de la méthode deux fois au même endroit. En attendant la mise au point définitive de la technique, les études racinaires sur la station de l'ENSAM peuvent d'après nous être envisagées de deux façons : utilisation d'éléments marqués. Binh (1977) a obtenu récemment des résultats intéressants avec le 32P sur riz pluvial ; prélèvements de carottes de terre par enfoncement vertical de 1'instrument utilisé pour creuser les trous d'injection du rubidium (diamètre 20 mm). Cette technique a d'ailleurs déjà été utilisée au cours de nos expériences sur fétuque et blé. Les densités racinaires ainsi mesurées ne sont sûrement pas exactement représentatives des densités réelles, à cause du faible volume de sol échantillonné. Elles peuvent toutefois donner des indications intéressantes sur la quantité de racines présentes dans le sol, non plus à une seule profondeur, mais sur l'ensemble du profil à partir de la surface. Il nous par ait de toute façon intéressant de coupler cette dernière technique avec celle de la localisation du rubidium. Il est, en effet, facile de récupérer les carottes de sol prélevées au moment du creusement des trous de localisation et d'en extraire les racines. Les résultats obtenus pendant la courte période de cette étude ont finalement soulevé plus de problèmes qu'ils n'en ont résolus. Nous espérons néanmoins qu'ils auront permis de mieux cerner les avantages, les difficultés, et les limites de la méthode testée. Ceci devrait permettre de préciser les voies à explorer au cours des travaux ultérieurs.
Auteurs et affiliations
- Chopart Jean-Louis
Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/607511/)
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