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Rapport d'expérimentation. Première approche des émissions de protoxyde d'azote (N2O) en prairie fauchée, pour différentes modalités de fertilisation, à la Réunion

Miralles-Bruneau Maëva. 2013. Rapport d'expérimentation. Première approche des émissions de protoxyde d'azote (N2O) en prairie fauchée, pour différentes modalités de fertilisation, à la Réunion. Saint-Denis : CIRAD, 60 p.

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Résumé : En France, l'élevage bovin contribue majoritairement aux émissions de protoxyde d'azote (N2O), avec 87 % des émissions, tous posts d'émission confondue (pâturage, bâtiment, stockage, épandage), 25 % de ces émissions sont liées à l'épandage. A la Réunion, on estime à 68 et 509 tonnes les émissions de N2O liées aux déjections animales et aux sols agricoles. Le développement attendu de l'élevage bovin dans les années à venir, justifie d'acquérir des références sur ces émissions. Particulièrement à l'échelle des prairies, qui représentent 29 % de la surface agricole de l'île. Cette étude s'est intéressée aux émissions gazeuses de N2O à l'échelle de la parcelle, en système de prairies fauchées. Elle a cherché à quantifier les émissions en lien avec le type de fertilisation azotée. L'essai s'est positionné sur le dispositif expérimental de la ferme de la SICALAIT, de l'UMR SELMET, à la Plaine des Cafres. Le suivi a été réalisé sur quatre types de fertilisation : un témoin non fertilisé (T1), une fertilisation à base d'engrais minéraux (T2), de lisier de bovin (T3) et de compost de bovin (T8). Les émissions de N2O ont été mesurées autour des dates de fertilisation. Le suivi a été réalisé sur six mois, durant l'été austral, sur quatre campagnes de fauche. Les flux de N2O mesurés sur les trois campagnes varient entre -10,76 et 187,60 μg N .m-2.s -1 (-9,30 et 162,10 g N .ha-1.jour -1), avec une valeur moyenne de 16,49 μg N .m-2.s -1 (14,24 g N .ha-1.jour -1). On retrouve des valeurs d'émissions comparables à la bibliographie. On observe des émissions très faibles pour le témoin non fertilisé, de l'ordre de 3,08 g N .ha-1.jour -1. Les émissions des modalités engrais minéral et compost sont proches et de l'ordre de 12,5 g N .ha-1.jour -1. Les émissions sont plus fortes pour la modalité lisier avec 28,6 g N .ha-1.jour -1. La dispersion des données étant importante, cela rend difficile la mise en évidence d'effets de traitement. Cela justifie une analyse plus poussée du jeu de données, ainsi que la poursuite du suivi sur une année culturale complète. Il semble intéressant de continuer à étudier l'impact de la fertilisation (minéral et organique) sur les flux de N2O en prairie, à La Réunion, d'autant plus que peu de données sont disponibles pour les sols tropicaux, et que les attentes en la matière sont importantes.

Mots-clés libres : La Réunion, Prairie, Emission GES, Protoxyde d’azote, Fertilisation azotée

Auteurs et affiliations

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/607553/)

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