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Aménagements hydroagricoles à l'aval de forages villageois. Évaluation de l'opération test (engagée en 1985 sur financement de la Commission des Communautés européennes)·et recommandations pour la poursuite du programme. Note de synthèse

CIRAD - FRA, BRGM - FRA, GERSAR - FRA. 1986. Aménagements hydroagricoles à l'aval de forages villageois. Évaluation de l'opération test (engagée en 1985 sur financement de la Commission des Communautés européennes)·et recommandations pour la poursuite du programme. Note de synthèse. Montpellier : CIRAD-BRGM-GERSAR, 15 p.

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Résumé : Une grande partie du territoire national sénégalais se trouve à l'écart des axes principaux de communication et d'échange, d'une part, et très éloignée des fleuves, d'autre part. Elle vit dans une situation très précaire en zone soudano-sahélienne soumise aux aléas climatiques et pour cette dernière décennie, à la sécheresse persistante bien connue. Pourtant, une ressource en eau souterraine existe dont les capacités, pas du tout négligeables, sont très généralement sous-utilisées. De nombreux forages ont été réalisés - plus de 600 à l'heure actuelle. Ceux qui sont équipés, l'ont été pour satisfaire les besoins prioritaires de la consommation de la population et du bétail. Une utilisation plus rationnelle permet de créer sur ces points d'eau de petits périmètres irrigués villageois (" PPIVF "). Une première opération-test portant sur une douzaine de villages a maintenant permis le déroulement de trois campagnes de production irriguée avec l'assistance technique du Consultant. Les résultats encore hétérogènes sont suffisamment prometteurs pour envisager le dépassement des évaluations économiques faites a priori et permettre de prévoir favorablement le développement de ce modèle de projets. Ils génèrent des revenus monétaires nouveaux et garantiront une contribution significative à la soudure alimentaire de la population. Fonctionnant comme des pôles de développement intégré, ils doivent, à terme, jouer une fonction revitalisante en milieu sahélien par une nouvelle dynamique des populations (reboisement, amélioration des cultures pluviales, optimisation de l'élevage, organisation des productions et des circuits d'approvisionnement et de commercialisation, implantation de services des secteurs secondaire et tertiaire dans les centres de communautés rurales…) et apporter ainsi une réponse partielle à la lutte contre la désertification. L'organisation villageoise et la gestion optimale de cette ressource en eau sont les deux conditions de la réussite de ce programme de renaissance vitale du milieu physique et humain.

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/607837/)

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