Fontanel P.. 1986. Les adventices dans la culture de l'arachide et leur désherbage. Paris : CIRAD-IRAT, 10 p.
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Résumé : Il est utile de rappeler que, antérieurement à la période indiquée, les recherches relevant normalement de la malherbologie se décomposaient en fait en travaux sur les desherbages (manuels, à la houe en traction, chimique) d'une part, d'autre part en des recherches sur la biologie et l'écologie des espèces missicoles. Avec l'arrivée de Mr JAN, un service de malherbologie était créé et ses activités allaient de la définition floristique et écologique des contraintes d'enherbement au choix (et à la mise au point si nécessaire) des techniques de lutte appropriée. Dans le bassin arachidier, les contraintes hydriques et la pauvreté en base échangeables et en matière organique de la plupart des sols limitaient l'espoir d'obtenir des rendements élevés et stabilisés dans la globalité des situations culturales. Cependant, l'option était prise d'orienter les recherches vers la mise au point de desherbage chimique. L'option parait aujourd'hui encore valable dans la mesure où, en cas de réussite dans la mise au point des herbicides et des techniques d'application en milieu paysan, elle permet de réserver aux situations culturales les plus favorables, une possibilité d'évolution technique rentabilisable. Qu'entendait-on alors par cette distinction dans la situation des parcelles à l'intérieur de 1'exploitation ? Il s'agissait tout simplement des cultures qui, par leur niveau de production et leur facilité de commercialisation pouvaient rentabiliser immédiatement l'utilisation d'un herbicide. On pense aux céréales de Toll Keur, aux champs proches des cases et à conditions pédologique à favorables ou se pratiquent des successions maïs-arachide ou maïs-arachide-mil. Sur la parcelle elle-même, le revenu, dû à un rendement généralement élevé et stable, permet l'investissement que représente l'épandage d'herbicide. Il n'était pas sûr, dans ces hypothèses de départ, que l'herbicide, aussi efficace et bon marché qu'il soit, entraine une plus-value dans la parcelle donnée et pour l'année d'application. La généralisation des sarclages en traction attelée dans le centre du Sénégal fait que, sur ces parcelles-clés dans les exploitations, l'enherbement est bien contrôlé. Par contre on était en droit de viser une réduction du temps de travail, donc un grain socio-économique d'importance dans le système de production et enfin une diminution progressive du salissement par combinaison des techniques chimiques et physiques. Les problématiques de la recherche sont donc parties de cette analyse de la situation agricole et économique. Elles se sont scindées en 2 groupes : mise au point de desherbages physiques, mesure de leur efficience et leur cout en travail ; reconnaissance de la flore, étude des effets de concurrence globale, mise au point d'herbicides chimiques pour les cultures vivrières. Nous allons voir les résultats de ces démarches pour la culture de l'arachide.
Auteurs et affiliations
- Fontanel P., CIRAD-IRAT (FRA)
Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/607885/)
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