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Plan intérimaire de production et de gestion semencière. Volet espèces diverses. Rapport final

De Rincquesen Ghislain, Kratz Till, Tardieu M., Burgaud F.. 1986. Plan intérimaire de production et de gestion semencière. Volet espèces diverses. Rapport final. Montpellier : CIRAD, 102 p.

Document technique et de recherche
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Résumé : Le développement des cultures vivrières est une option prise par le Sénégal, traduite dans le plan céréalier. Les choix effectues par le gouvernement sont les suivants : sécurisation de la production alimentaire du pays ; développement d'une politique de filière ; autonomie technique et financière du secteur agricole ; introduction d'opérateurs prives aux différents stades de la filière ; dynamisation du secteur public. Ces choix ont des implications en matière de marches, de développement d'industries agro-alimentaires, de crédit et de production. Toute production agricole implique la combinaison de techniques culturales et d'intrants. En matière de techniques culturales, il est nécessaire de renforcer, voire d'initier une organisation du développement et la vulgarisation agricole qui devra prendre en compte les acquis techniques et scientifiques des agricultures développées et réussir leur adaptation au niveau technique et économique actuel de l'agriculture sénégalaise. La prise en charge de cette activité doit être faite par les producteurs eux-mêmes à travers leurs groupements, leurs coopératives, leurs regroupements régionaux et nationaux. Les intrants de la production sont essentiellement les semences, les produits phytosanitaires et les engrais. La productivité agricole repose sur une combinaison optimale des intrants et des techniques culturales, ces deux facteurs représentant chacun 50% de l'augmentation des rendements. S'il faut souligner le rôle essentiel des produits phytosanitaires et des engrais dans l'expression du produit génétique d'une variété, il faut constater que la semence est l'intrant le moins couteux et le moins inflationniste, et que le progrès génétique ne coute pas cher au secteur agricole. Celui-ci doit cependant dégager le minimum de financement nécessaires. Aujourd'hui, la filière semencière au Sénégal se caractérise essentiellement par une grande difficulté à mettre à la disposition des agriculteurs dans de bonnes conditions le progrès génétique contenu dans la semence.

Auteurs et affiliations

  • De Rincquesen Ghislain, SEMA énergie (FRA)
  • Kratz Till, SEMA énergie (FRA)
  • Tardieu M.
  • Burgaud F.

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/608391/)

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