Rapport sur le programme cultures vivrières associées au palmier à huile et au cocotier en Côte d'Ivoire

Schilling Robert. 1986. Rapport sur le programme cultures vivrières associées au palmier à huile et au cocotier en Côte d'Ivoire. Paris : CIRAD, 17 p.

Résumé : L'IRHO a été amené à s'intéresser à l'association palmacée/cultures vivrières dont on attend une meilleure valorisation de la terre et du travail agricoles en plantations villageoises de Basse et Moyenne Côte d'Ivoire. Le manque de références techniques sur ces cultures a conduit la Station de La Mé à entreprendre, pour chacune d'elles, la mise au point des normes de production (variétés, fumures, techniques culturales) dont l'intérêt s'étend à la sole vivrière dans son ensemble. L'association palmier-vivrier, dans cette perspective, apparait comme un cas particulier d'un problème beaucoup plus général l'ampleur du sujet impose de faire des choix et de restreindre les travaux dans des limites compatibles avec le but poursuivi (recherche appliquée, diffusion rapide de résultats vulgarisables) et avec les moyens disponibles. Les essais par plante ont encore un caractère exploratoire, portant sur un matériel végétal très abondant qu'il sera sans doute nécessaire de réduire. En matière de fumure, il serait utile de parvenir à des recommandations modulables en fonction du niveau d'intensification et de technicité recherché, et en fonction des caractéristiques du marché local (autosubsistance ou commercialisation) qu'une enquête économique permettra de mieux cerner. L'association arbre-vivrier devra obéir à des critères dont plusieurs ont déjà été dégagés : priorité aux vivriers de base ; nécessité de privilégier en début de cycle les plantes à faible encombrement ne concurrençant pas l'arbre ; nécessité de terminer le cycle par un vivrier complanté de pueraria ; réduction (ou élimination ?) des vivriers épuisants ; prise en compte de certaines incompatibilités ; fixation de la durée du cycle d'association en fonction de la plante pérenne, du type de sol et du mode de fumure. Il serait utile de coordonner les travaux IRHO-IRCC (éventuellement d'autres, en Côte d'Ivoire ou ailleurs), et surtout les études de base sur les plantes vivrières et les conditions d'implantation du pueraria. Sur le plan méthodologique des témoins sans engrais devront être introduits dans les essais afin : de mesurer l'interaction variété-fumure ; de dissocier, dans 1'effet positif de 1'association, les facteurs fertilisation du vivrier et travail du sol ; de mesurer les risques d'une association conduite sans restitution au sol, c'est-à-dire dans les conditions qui prévalent en milieu paysannal pour toutes les cultures concernées.

Auteurs et affiliations

• Schilling Robert

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/608480/)

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