Agrophysiologie riz pluvial

De Raïssac Marcel, Alves Moreira José Aloisio. 1985. Agrophysiologie riz pluvial. Montpellier : CIRAD, 17 p.

Résumé : De ces deux études apparemment sans lien, se dégage une possible orientation dans la recherche de variétés résistantes â la sécheresse. D'une part, la variabilité génétique pour la tolérance au déficit hydrique interne a été trouvée faible, sinon inexistante, ce qui confirme le classement du riz dans les espèces à " évitement ". Il semble y avoir peu à gagner dans ce domaine pour 1'amélioration variétale. D'autre part, pour une variété, 1'enracinement apparait jouer un rôle prépondérant sur le rendement, cela pour une année normale de pluie. Son influence devrait être encore plus forte en conditions plus sèches. Il semble y avoir la, au contraire, beaucoup à gagner pour l'amélioration de la résistance â la sécheresse, que ce soit par amélioration des pratiques culturales (préparation du sol, fertilisation) ou par amélioration variétale (un test en collaboration avec l'amélioration des plantes, actuellement en cours, se propose de connaître la variabilité de 1'enracinement chez 52 variétés). Enfin, l'étude des poids spécifiques pose le problème des translocations. Chez le blé comme chez le riz, les rendements supérieurs des variétés modernes sur les variétés traditionnelles proviennent de translocations meilleures et non d'une efficience photosynthétique supérieure. Les migrations d'assimilats jouent-elles un r6le déterminant dans le cadre de la résistance à la sécheresse ? Que signifie pour la plante les augmentations de poids spécifique observées sous stress ? Quelle utilisation peut-on faire de la variabilité génétique mise en évidence ? Autant de questions qui méritent réponses.

Auteurs et affiliations

• De Raïssac Marcel
• Alves Moreira José Aloisio

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/608784/)

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