Dupraz Christian, Sabatier Sylvie-Annabel, Auclair Daniel.
2001. Impact de contraintes hydriques sur le développement architectural du noyer hybride en association avec des cultures annuelles.
In : Premières Rencontres d'écophysiologie de l'arbre. Ecole thématique, Autrans (Vercors), 16 au 19 janvier 2001 : Résumés [. INRA
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- Français
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Résumé : Des Noyers hybrides ont été plantés au printemps 1995 sur le Domaine Agroforestier de Restinclières (34), en association avec des cultures annuelles (rotation colza - blé dur). L'espacement entre arbres est de 13 m entre lignes et de 4 m sur les lignes. Les plantes annuelles sont cultivées entre les lignes d'arbres, jusqu'à une distance de 2 m (traitement extensif "EXT'') ou jusqu'à une distance de 0,50 m (traitement intensif "INT''). Après 4 années de croissance, les arbres EXT étaient significativement plus grands que les arbres INT. Afin de tenter d'expliquer ces différences, en 1999 les contraintes hydriques ont été contrôlées au champ sur une partie du traitement EXT par paillage des arbres afin d'éviter la pénétration des pluies, ou par l'arrosage des arbres, en distinguant deux périodes -printemps et été. Une partie du dispositif n'a subi aucun traitement (conditions naturelles). Les résultats présentés ici concernent 5 arbres par modalité. Bien que l'échantillon soit relativement faible, les tendances suivantes ont été observées. Dans la partie du dispositif sans contrôle des contraintes hydriques, la tendance précédente a été confirmée: les pousses annuelles des arbres EXT étaient plus grandes que celles des arbres INT. Les pousses des arbres irrigués au printemps et en été ont arrêté leur allongement plus tardivement que celles des arbres des autres modalités. L'arrosage d'été n'a pas entraîné le développement d'une deuxième vague d'allongement (polycyclisme). Une irrigation appliquée au printemps sur les Noyers modifie les modalités de croissance des pousses annuelles (néoformation, allongement des entre-noeuds). Cependant, des mesures de conductance effectuées l'année suivante (en conditions naturelles, sans contrôle des contraintes hydriques) montrent que les arbres irrigués en 1999 ont souffert de la sécheresse estivale. Ceci pourrait s'expliquer par le fait que l'arrosage ait stimulé l'enracinement de surface au détriment de 1' enracinement profond, pénalisant les arbres irrigués l'année précédente.
Auteurs et affiliations
- Dupraz Christian, INRA (FRA)
- Sabatier Sylvie-Annabel, CIRAD-BIOS-UMR AMAP (FRA)
- Auclair Daniel, INRA (FRA)
Autres liens de la publication
Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/608959/)
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