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Mission jojoba. Compte-rendu, 21 juillet-24 juillet 1984

Schilling Robert. 1984. Mission jojoba. Compte-rendu, 21 juillet-24 juillet 1984. Montpellier : GERDAT, 25 p.

Rapport de mission
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Résumé : L'introduction dans le Sahel d'une plante aussi mal connue mérite d'être entreprise, si l'on considère les avantages de cette spéculation : rusticité et résistance à la sécheresse ; colonisation possible de sols salés et acides, abondants dans la région ; utilisation possible dans les programmes de reboisement ; plante pérenne à fructification étalée, donc valorisation possible de la main-d'oeuvre familiale en morte saison agricole ; association possible avec des cultures annuelles. Le programme initial devra avoir un caractère exploratoire, et donc exploiter au mieux la variabilité du matériel végétal et la diversité des sites. Sur le premier point, nos interlocuteurs nous ont conseillé une double démarche : introduire, en plusieurs localisations, des graines tout venant sans souci particulier de provenance afin de pouvoir sélectionner, ultérieurement, les meilleures descendances ; dans le même temps, importer des USA des "cuttings " (boutures enracinées) prélevés sur des pieds choisis pour leur précocité, leur hâtiveté et leur résistance à la sécheresse, ou tout autre critère à définir. Nous disposerions ainsi sur un site privilégié bien équipé, d'un matériel végétal amélioré et surtout homogène qui permettrait de mettre en place les premières plantations sans attendre le résultat des sélections locales. L'étude des sites devra être conduite avec soin afin d'éliminer au maximum les caractères nég3tifs cités ci-dessus, qui concernent malheureusement la plus grande partie du territoire sénégalais. Parmi les emplacements privilégiés· où ces inconvénients sont atténuées il faudrait retenir la bande côtière des Niayes, pour les raisons suivantes : climat sub-canarien, à saison fraiche marquée et forte humidité atmosphérique ; nappe phréatique superficielle et modelé dunaire permettant de choisir les meilleures situations ; situation littorale à l'écart des grands parcours de troupeaux et cultures uniquement dans les bas-fonds (maraichage) ; présence de projets de reboisement et de fixation des dunes (FAO), donc vastes zones mises en défens où le jojoba pourrait avoir sa place. Les cultures annuelles intercalaires de faible développement végétatif (arachide) devraient être possibles, au moins les premières années. Elles permettraient de couvrir, en partie, les frais de mise en place du jojoba.

Auteurs et affiliations

  • Schilling Robert

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/609341/)

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