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Pratiques paysannes de stockage et qualités nutritives des fourrages issus de la culture de niébé et de sorgho à double usage

Sodre Etienne, Ouédraogo Souleymane, Vall Eric, Sib Ollo. 2024. Pratiques paysannes de stockage et qualités nutritives des fourrages issus de la culture de niébé et de sorgho à double usage. In : RFL4 : Innover ensemble avec les légumineuses tempérées et tropicales pour des systèmes agricoles et alimentaires durables : Livre des résumés. CIRAD, INRAe, Terres Inovia, Terres Univia. Saly : CIRAD-INRAE, Résumé, p. 81. Rencontres francophones légumineuses (RFL4). 4, Saly, Sénégal, 22 Janvier 2024/24 Janvier 2024.

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Résumé : La présente étude a eu pour objectif d'analyser l'effet des pratiques de stockage des fourrages cultivés sur leurs qualités nutritives. Les modes de stockage du fourrage après récolte du niébé var. KVX 745-11p et du sorgho var. Grinkan ont été observés auprès de 44 éleveurs testeurs volontaires (ETV). Des échantillons des fourrages en vert et dans les différentes conditions de stockage après séchage ont été analysés au laboratoire pour déterminer les paramètres de composition chimique par la spectrométrie dans le proche infra-rouge (SPIR). Les résultats montrent que la pratique la plus courante de stockage des fourrages reste l'exposition sur les hangars (34% des éleveurs). Néanmoins, la majorité des éleveurs (55%) stockent leur fourrage dans des " locaux abrités " (fenils, magasins, cases, etc.). L'appréciation sensorielle de ces fourrages révèle que les locaux abrités permettent de maintenir une relative très bonne (52%) à bonne qualité (40%) des fourrages stockés. Dans les locaux non abrités, le fourrage stocké est essentiellement de qualité bonne (68%), à passable (26%) avec aussi des fourrages de mauvaise qualité (5%). La qualité des fourrages stockés dans des locaux non abrités se détériore par une réduction significative de la teneur en protéines brutes. Pour le niébé, cette teneur varie significativement de 20% pour le fourrage vert, à 16% dans les locaux abrités puis à 15% dans les locaux non abrités. Pour le sorgho, elle varie significativement également de 7,9% pour le fourrage vert, à 6,6% dans les locaux abrités puis à 4,5% dans les locaux non abrités. Il convient de sensibiliser davantage les éleveurs extensifs ouest-africains sur les bonnes pratiques de stockage des fourrages cultivés et des résidus culturaux, afin qu'ils apprennent à mieux les conserver pour mieux préserver leurs valeurs nutritives.

Mots-clés libres : Fourrage, Culture à double usage, Pratiques de stockage, Valeurs nutritives, Afrique sub-Saharienne

Auteurs et affiliations

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/612946/)

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