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Polymorphisme génomique chez Mycoplasma mycoides subsp. mycoides SC : applications à l'épidémiologie moléculaire et validation d'un modèle d'innoculation sous-cutanée pour l'étude de la virulence des souches

YaYa Aboubakar. 2008. Polymorphisme génomique chez Mycoplasma mycoides subsp. mycoides SC : applications à l'épidémiologie moléculaire et validation d'un modèle d'innoculation sous-cutanée pour l'étude de la virulence des souches. Toulouse : Université de Toulouse, 174 p. Thèse de doctorat : Science vétérinaire : Université de Toulouse

Thèse
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Encadrement : Berthelot, Xavier

Résumé : La péripneumonie contagieuse bovine, due à Mycoplasma mycoides subsp. mycoides biotype Small Colony (MmmSC) sévit de façon enzootique en Afrique. La lutte contre cette maladie dans les pays pauvres se heurte à la faible efficacité des vaccins et aux difficultés d'application des mesures de prophylaxie sanitaire basées sur l'abattage des malades et infectés et le contrôle des mouvements du bétail. Pour les pays indemnes ou qui envisagent l'éradication, il est nécessaire de pouvoir distinguer l'origine des derniers foyers et notamment de savoir s'il s'agit de résurgence ou bien d'importation. A cet effet, un nouveau système de typage a été développé. Il est basé sur une analyse de séquences multilocus (Multilocus Sequence Analysis, MLSA) pour un typage plus fin des souches de MmmSC et un suivi des foyers de PPCB. Des sites polymorphes ont été identifiés après étude des alignements des séquences de la souche de référence et celles d'une souche pathogène en cours de séquençage. Après validation sur quelques souches, huit locus ont été retenus. Dans un échantillon représentatif de 51 souches de diverses origines, le MLSA distingue trois groupes principaux et 31 profils alléliques différents. Les résultats obtenus montrent sans ambiguïté que les souches d'origine européenne ne résultent pas d'une importation. Le système MLSA a ensuite été affiné avec l'adjonction d'un locus comportant des séquences répétées en tandem (variable number of tandem repeats, VNTR). L'utilisation de deux locus MLSA et un locus VNTR a permis de typer 20 souches isolées au Nord-Cameroun. Les résultats obtenus ont montré une assez grande variabilité des profils de souches, ce qui est en accord avec la situation d'enzootie de la PPCB dans cette région. Finalement un modèle d'étude du pouvoir pathogène des souches de MmmSC a été validé. Il est basé sur une inoculation par voie sous-cutanée des souches de MmmSC et la mesure de la réaction de Willems et l'apparition de la fièvre. Le système est plus reproductible que la méthode de transmission par contact. L'inoculum est facilement contrôlable et les animaux peuvent être récupérés à la fin de l'étude pour la boucherie. En outre, il induit moins de souffrance animale. Les essais ont notamment confirmé que la souche PG1 n'était plus pathogène alors que la souche 8740-Rita l'était pleinement. La principale limitation du modèle reste la variabilité interindividuelle de sensibilité des bovins qui pourrait être diminuée avec l'augmentation du nombre d'animaux par groupe.

Mots-clés Agrovoc : Mycoplasma mycoides, vaccin, épidémiologie

Mots-clés géographiques Agrovoc : Cameroun

Classification Agris : L73 - Maladies des animaux

Champ stratégique Cirad : Axe 4 (2005-2013) - Santé animale et maladies émergentes

Auteurs et affiliations

  • YaYa Aboubakar, CIRAD-BIOS-UPR Contrôle des maladies (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/548657/)

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