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Cottonseed Systems Improvement for Africa (CSI4A). Work Package 1: Baseline studies. Mission report in Cameroon, 16-23 January 2020

Bachelier Bruno, Oumarou Palai. 2020. Cottonseed Systems Improvement for Africa (CSI4A). Work Package 1: Baseline studies. Mission report in Cameroon, 16-23 January 2020. Montpellier : CIRAD-PERSYST-Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH, 50 p. + annex 37 p.

Rapport de mission
[img] Version publiée - Anglais
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202001_Mission_report_Cameroon_with_annexes_v20201106.pdf

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Résumé : Cotton is an important driver of economic development in Africa. Currently, more than three million small African farmers grow cotton in 26 countries, and 20 million people live directly or indirectly from cotton. African production accounts for 10-15% of the world market, with the sub-Saharan region being the fourth largest exporter. Seed is a basic element of cotton cultivation. Improving its production and distribution can improve the income of producers and bring about positive changes for the entire cotton sector. The mission carried out in Cameroon from 16 to 23 January 2020 is part of the “Support program to the cotton seed supply chain in Sub-Saharan African countries”, supported by the Federal Ministry for Economic Cooperation and Development, Germany (BMZ) and financially supported by the German Cooperation (GIZ) Program “Sustainable Supply Chains and Standards”. Its aim was to complete the survey already completed in other African countries (Mozambique, Zambia, Tanzania, Côte d'Ivoire). In Cameroon, cotton is currently grown by 150,000 to 200,000 producers, with an average seed-cotton yield of over 1,500 kg/ha, the highest in Africa in rainfed cultivation. National production, after a sharp drop in the late 2000s, has been growing almost continuously for ten years and is expected to reach 330,000 tonnes of seed-cotton in 2019/2020. A target of 600,000 tonnes of seed-cotton has been set for 2025. The three main stakeholders in Cameroon's cotton sector are: - Société de Développement du Coton du Cameroun (Sodécoton), majority owned by the Cameroonian State and in a monopoly situation, in charge of managing the production and marketing of seed-cotton, ginning and marketing the products. - Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD), a public research institute - Confédération Nationale des Producteurs de Coton du Cameroun (CNPC-C), a non-profit organization providing inputs and training to producers. Cotton research activities, particularly breeding and seed multiplication, are funded by Sodécoton and conducted by a mixed Sodécoton-IRAD team. In addition, a tripartite agreement for scientific and technical collaboration was signed with CIRAD (Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, France). The local variety cropped in Cameroon is also being cropped and tested in otherAfrican countries. The cotton seed sector is only formal, with producers receiving seed only from Sodécoton. The multiplication scheme is fixed and organised annually after a consultation meeting, with a clear division of tasks between the three main actors. It should be noted that, in Cameroon, the role of cotton seed certifier, which in many countries is carried out by an official service under the Ministry of Agriculture, is delegated to Sodécoton. The SWOT analysis of the cotton seed sector in Cameroon highlights the strong and weak points related to the monopoly situation of Sodécoton. Due to the weakness of public research resources and the delegation given by the Ministry of Agriculture, Sodécoton controls the entire seed sector, from breeding to seed distribution to producers. Based on this analysis, a list of actions is proposed for sharing and discussion with stakeholders.

Résumé (autre langue) : Le coton est un moteur important du développement économique en Afrique. Actuellement, plus de trois millions de petits agriculteurs africains le cultivent dans 26 pays, et 20 millions de personnes vivent directement ou indirectement du coton. La production africaine représente 10 à 15 % du marché mondial, la région subsaharienne étant le quatrième exportateur. La semence est un élément de base de la culture cotonnière. L'amélioration de sa production et de sa distribution peut améliorer le revenu des producteurs et favoriser des changements positifs pour l'ensemble de la filière cotonnière. La mission effectuée au Cameroun du 16 au 23 janvier 2020 s'inscrit dans le cadre du Programme d'appui à la chaîne d'approvisionnement en semence de coton dans les pays d'Afrique subsaharienne, soutenu par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) et soutenu financièrement par le programme de la coopération allemande (GIZ) "Chaînes et normes d'approvisionnement durables". Son but était de compléter l'état des lieux déjà réalisé dans d'autres pays africains (Mozambique, Zambie, Tanzanie, Côte d'Ivoire). Au Cameroun, le coton est cultivé actuellement par 150 000 à 200 000 producteurs, avec un rendement moyen en coton-graine de plus de 1 500 kg/ha, le plus élevé d'Afrique en culture pluviale. La production nationale, après une forte chute à la fin des années 2000, connait une croissance quasicontinue depuis dix ans et devrait atteindre 330 000 tonnes de coton-graine en 2019/2020. Un objectif de 600 000 tonnes de coton-graine est fixé pour 2025. Les trois principaux acteurs de la filière cotonnière du Cameroun sont : - La Société de Développement du Coton du Cameroun (Sodécoton), détenue majoritairement par l'Etat camerounais et en situation de monopole, en charge d'organiser la production et la commercialisation du coton-graine, d'assurer l'égrenage et la commercialisation des produits - L'Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD), établissement de recherche public - La Confédération Nationale des Producteurs de Coton du Cameroun (CNPC-C), organisation sans but lucratif, qui fournit intrants et formation aux producteurs. Les activités de recherche cotonnière, et particulièrement la sélection et la multiplication de semences, sont financées par la Sodécoton et conduites par une équipe mixte Sodécoton-Irad. En complément, un accord tripartite de collaboration scientifique et technique a été signé avec le CIRAD (Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, France). La variété locale cultivée au Cameroun est également cultivée et en essais dans d'autres pays africains. Le secteur de la semence de coton est uniquement formel, les producteurs ne recevant de graines que de la Sodécoton. Le schéma de multiplication est fixé et organisé annuellement à l'issue d'une réunion de concertation, avec une répartition claire des tâches entre les trois principaux acteurs. A noter que, au Cameroun, le rôle de certificateur des semences de coton, assuré dans de nombreux pays par un service officiel relevant du Ministère de l'Agriculture, est délégué à la Sodécoton. L'analyse SWOT de la filière des semences de coton au Cameroun fait ressortir les points forts et les points faibles liés à la situation de monopole de la Sodécoton. Du fait de la faiblesse des moyens de la recherche publique et de la délégation du Ministère de l'Agriculture, la Sodécoton maîtrise l'intégralité de la chaine de production, de la création variétale à la distribution des semences aux producteurs. Sur la base de cette analyse, une liste d'actions est proposée pour partage et discussion avec les acteurs.

Mots-clés libres : Cottonseed sector, Cameroon, Sustainable supply chain, Survey

Auteurs et affiliations

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/597152/)

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