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Rapport annuel du projet de coopération riz pluvial 1984-1985. Projet riz pluvial

Blumenschein A., Chatel M.H., Fréteaud J.P., Nottéghem Jean-Loup, Clément Guy, Hervé Y., Pieri Christian, Taillebois James E., De Raïssac Marcel. 1985. Rapport annuel du projet de coopération riz pluvial 1984-1985. Projet riz pluvial. Montpellier : CIRAD, 149 p.

Document technique et de recherche
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Résumé : L'ensemble de ces études portant sur les relations eau-sol-plante chez le riz pluvial a pour objet la recherche de variétés mieux adaptées à la sécheresse. En premier lieu, la tolérance au déficit hydrique interne a montré une variabilité génétique très réduite, sinon inexistante. Cela confirme le classement du riz pluvial dans les espèces à évitement et corrobore les résultats de Cutler et al (1980) qui n'ont observé, chez 4 variétés, aucune différence dans la capacité d'ajustement osmotique, principal facteur de la tolérance au déficit hydrique interne. L'adaptation variétale à la sécheresse dépend donc de caractères morphologiques d'évitement. Ceci est bien mis en évidence dans le criblage variétal ou les variétés à bon comportement procèdent par évitement : elles maintiennent la croissance par maintien d'un bon état hydrique dans la plante. Dans ce type d'adaptation, l'enracinement joue un rôle prépondérant. Sur le criblage variétal, les différences dans la profondeur d'enracinement sur labour ou dans la capacité de pénétration des racines sur houe rotative expliquent 1es différences variétales de comportement. Et dans l'essai sur l'influence de la préparation du sol, le volume de sol exploité par le système racinaire détermine le rendement final. Dans les deux cas, le labour apporte une nette amélioration : 121% de matière sèche aérienne formée en plus par rapport au traitement houe rotative et 50% de rendement en plus par rapport au travail du sol traditionnel. Finalement, de l'ensemble de ces résultats se dégage l'importance tenue par le facteur enracinement sous diverses conditions. Sous stress hydrique sévère, il est apparu comme facteur principal d'adaptation par évitement, seul mécanisme de résistance à la sécheresse pouvant faire l'objet d'une amé1ioration. En conditions normales de culture, c'est-à-dire avec des sécheresses occasionnelles, il a montré son rôle prépondérant dans la formation du rendement. Et surtout, les possibilités de son amélioration sont apparues très larges, que ce soit par amélioration des caractéristiques physiques du sol ou par amélioration variétale.

Auteurs et affiliations

  • Blumenschein A.
  • Chatel M.H.

Contributeurs et affiliations

  • Fréteaud J.P. - collaborateur
  • Nottéghem Jean-Loup - collaborateur
  • Clément Guy - collaborateur
  • Hervé Y. - collaborateur
  • Pieri Christian - collaborateur
  • Taillebois James E. - collaborateur
  • De Raïssac Marcel - collaborateur

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/608781/)

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