Bourdeix Roland, Cilas Christian.
2024. Creation of optimized perennial plant barriers to mitigate coastal erosion on coral and sandy soils.
![]() |
Version publiée
- Anglais
Sous licence ![]() 3. Creation of optimized perennial plant barriers to mitigate coastal erosion on coral and sandy soils..mp4 Télécharger (19MB) |
|
![]()
|
Version publiée
- Anglais
Sous licence ![]() 3. Agritrop3.pdf Télécharger (219kB) | Prévisualisation |
|
![]() |
Version publiée
- Français
Sous licence ![]() Vers une barrière végétale pour atténuer l’érosion côtière sur les sols sableux et coralliens..mp4 Télécharger (37MB) |
|
![]()
|
Version publiée
- Français
Sous licence ![]() 4. Agritrop4.pdf Télécharger (223kB) | Prévisualisation |
Titre français : Vers une barrière végétale pour atténuer l’érosion côtière sur les sols sableux et coralliens
Matériel d'accompagnement : 1 vidéo (3 min. 2 sec.)
Note générale : Existe en versions française et anglaise
Résumé : This presentation examines how coconut-based agroforestry systems can effectively contribute to the mitigation of coastal erosion in tropical regions, a phenomenon aggravated by climate change and sea level rise. Erosion severely affects coastal ecosystems, infrastructure and riparian communities. While conventional engineering solutions such as dikes exist, the authors here favour nature-based solutions, including the use of perennial species with complementary root systems. This presentation is based on recent observations in Côte d'Ivoire (August 2023), where marine erosion has taken on dramatic proportions. The analysis of existing solutions based on tree plants reveals limitations: coconut palms, although useful, are often planted too far apart to effectively prevent erosion (example of the Comoros). The casuarina (Casuarina sp.), with its deep and strong roots, attenuates erosion but does not stabilize the sand well. The tropical almond tree has robust roots and promising versatility. However, none of these plants alone provides a satisfactory solution to optimize the fight against marine erosion. Faced with these findings, the authors recommend multi-species barriers to strengthen ecological resilience. A pilot project, proposed for Côte d'Ivoire, aims to establish a plant barrier 5 to 10 meters wide and 100 km long, combining at least four complementary species: coconut palms (varieties selected for their wide trunk and powerful root system), casuarinas (providing deep stabilization), tropical almond trees (solid roots and multiple uses) and acacias (Acacia auriculiformis) for their rapid growth and nitrogen fixation capacity beneficial to the system. In addition to stabilizing the coastline, these agroforestry systems offer several co-benefits: support for biodiversity, economic diversification for local communities, and the promotion of traditional ecological knowledge, which is still too little integrated into public policies. The authors identify several priority areas of research: the study of root morphologies, interactions between species, and "ecosystem engineering" effects. They call for the implementation of pilot projects, the creation of incentive policies and community awareness programs to generalize these agroforestry practices. This integrated, low-cost and environmentally friendly model is a sustainable alternative to rigid infrastructure, combining climate adaptation, ecosystem conservation and local development. The prospects include the extension of this approach to Africa and the Pacific. The presentation concludes by highlighting the potential of these optimized plant barriers as a sustainable solution to growing coastal challenges.
Résumé (autre langue) : Cette présentation examine comment les systèmes agroforestiers à base de cocotiers peuvent contribuer efficacement à l'atténuation de l'érosion côtière dans les régions tropicales, un phénomène aggravé par le changement climatique et la montée du niveau de la mer. L'érosion affecte sévèrement les écosystèmes côtiers, les infrastructures et les communautés riveraines. Si des solutions d'ingénierie classiques comme les digues existent, les auteurs privilégient ici des solutions fondées sur la nature, notamment l'utilisation d'espèces pérennes aux systèmes racinaires complémentaires. Cette présentation s'appuie sur des observations récentes en Côte d'Ivoire (août 2023), où l'érosion marine a pris des proportions dramatiques. L'analyse des solutions déjà existantes à base de plantes arborées révèle des limites : les cocotiers, bien que utiles, sont souvent plantés trop espacés pour prévenir efficacement l'érosion (exemple des Comores). Le filao (Casuarina sp.), doté de racines profondes et solides, atténue l'érosion mais stabilise mal le sable. L'amandier tropical présente quant à lui des racines robustes et une polyvalence prometteuse. Cependant aucune de ces plantes ne fournit à elle seule une solution satisfaisant pour optimiser la lutte contre l'érosion marine. Face à ces constats, les auteurs préconisent des barrières multi-espèces pour renforcer la résilience écologique. Un projet pilote, proposé pour la Côte d'Ivoire, vise à établir une barrière végétale de 5 à 10 mètres de large sur 100 km de long, associant au minimum quatre espèces complémentaires : des cocotiers (variétés sélectionnées pour leur tronc large et système racinaire puissant), des filaos (apportant une stabilisation profonde), des amandiers tropicaux (racines solides et usages multiples) et des acacias (Acacia auriculiformis) pour leur croissance rapide et leur capacité de fixation d'azote bénéfique au système. Outre la stabilisation du littoral, ces systèmes agroforestiers offrent plusieurs co-bénéfices : soutien à la biodiversité, diversification économique pour les communautés locales, et valorisation des savoirs écologiques traditionnels, encore trop peu intégrés dans les politiques publiques. Les auteurs identifient plusieurs axes de recherche prioritaires : étude des morphologies racinaires, interactions entre espèces, et effets " d'ingénierie écosystémique ". Ils appellent à la mise en oeuvre de projets pilotes, à la création de politiques incitatives et à des programmes de sensibilisation communautaire afin de généraliser ces pratiques agroforestières. Ce modèle intégré, peu coûteux et écologique, constitue une alternative durable aux infrastructures rigides, alliant adaptation climatique, conservation des écosystèmes et développement local. Les perspectives incluent l'extension de cette approche en Afrique et dans le Pacifique. La présentation conclut en soulignant le potentiel de ces barrières végétales optimisées comme solution durable face aux défis côtiers croissants.
Mots-clés libres : Coconut, Coconut palm, Filao, Badamier, Erosion, Erosion des sols, Coastal areas vulnerability, Coastal sustainability, Barrier plant
Auteurs et affiliations
- Bourdeix Roland, CIRAD-BIOS-UMR AGAP (FRA)
- Cilas Christian, CIRAD-BIOS-UMR AGAP (FRA)
Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/614073/)
[ Page générée et mise en cache le 2025-09-22 ]