Diallo Ousmane Boukary. 2001. Biologie de la reproduction et évaluation de la diversité génétique chez une légumineuse : Tamarindus indica L. (Caesalpinioideae). Montpellier : UM2, 220 p. Thèse de doctorat : Biologie des populations et écologie. Ecole doctorale Biologie intégrative : Université Montpellier 2
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Encadrement : McKey, Doyle
Résumé : La gestion durable des ressources naturelles nécessite de bien comprendre les processus qui influencent la dynamique des populations et la diversité génétique des espèces. Tamarindus indica L., espèce pan-tropicale d'intérêt économique fortement soumise à l'exploitation humaine, se caractérise par des populations de petite taille, fragmentées et le plus souvent isolées géographiquement les unes des autres en zone soudano-sahélienne. Nos travaux ont montré que Tamarindus indica est une espèce allogamme partiellement auto-incompatible. Cette incompatibilité est basée sur des mécanismes prézygotiques et post-zygotiques. Nous avons identifié Apis mellifera, Xylocopa olivacea, Polistesfastidiosius, Trigona sp., Megachile sp. comme des visiteurs de T. indica, ce sont des généralistes. Il existe deux guildes de plantes qui sont visitées respectivement par Apis mellifera (Parkia biglobosa, Vittelaria paradoxa, Combretum micranthum, Tamarindus indica, Dichrostachys glomerata, Acacia dudgeoni, Piliostigma thonningii, Ziziphus mauritiana, Combretum aculeatum, Feretia apodanthera, Piliostigma reticulatum, Mitragyna inermis et Balanites aegyptiaca) et par Xylocopa olivacea (Tamarindus indica, Dichrostachys glomerata, Cassia sieberiana, Crotalaria micronata, Combretum aculeatum, Feretia apodanthera). L'étude de la variabilité génétique nous a permis de montrer que les populations d'Afrique et d'Asie constituent deux groupes d'après les marqueurs neutres utilisés (RAPD). L'étude de la diversité morphologique en essais comparatifs de provenances montre que les populations d'Afrique de l'Est sont différentes de celle de l'Ouest, elles ont une meilleure croissance mais semblent moins résistantes au feu. La gestion in situ des peuplements de T. indica doit prendre en considération ces premiers résultats qui montrent que la faible production et les difficultés de régénération des peuplements sont vraisemblablement dues à des contraintes environnementales plutôt qu'à un faible niveau de diversité génétique. Une attention particulière devra être portée au maintien dans les formations des guildes végétales qui assurent les ressources nécessaires aux pollinisateurs de Tamarindus indica.
Mots-clés Agrovoc : Tamarindus indica, reproduction, variation génétique, phénologie, pollinisation, marqueur génétique, polymorphisme génétique, adn
Classification Agris : F63 - Physiologie végétale - Reproduction
F30 - Génétique et amélioration des plantes
Auteurs et affiliations
- Diallo Ousmane Boukary, CIRAD-FORET-PLANTATIONS (FRA)
Autres liens de la publication
Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/478838/)
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